• J’habite une impasse,

     

    L’avantage, pas trop de circulation,

     

    Peu de piétons, c’est un regret,

     

    Une vue pas très extraordinaire,

     

    Sur un côté, des garages, une usine,

     

    Une nuisance avec ces bruits,

     

    Heureusement de l’autre façade,

     

    Un petit parc,

     

    De jolis arbres avec leurs oiseaux

     

    De la mouette au pigeon,

     

    De la pie au moineau,

     

    Parfois des perruches,

     

    Quelques balcons fleuris,

     

    Une pelouse peu garnie,

     

    C’est mon cadre de vie.

     

    Et, en ce moment,

     

    Tous, nous sommes dans une impasse,

     

    Des mesures sont prises,

     

    Des interdictions de sortie,

     

    Si n’est de se munir d’une attestation,

     

    Des gens masqués,

     

    Peu de personnes engagent une conversation.

     

    Un an déjà cela dure,

     

    Verrons- nous la fin de ce fléau,

     

    Personne ne peut répondre,

     

    La critique vis à vis de nos dirigeants est facile,

     

    Les décisions sont dures à prendre,

     

    Chacun pense faire de son mieux,

     

    En plus, il faut voir l’incivilité de certains,

     

    C’est long tout cela,

     

    Que faire ?

     

    Pleurer ne servira à rien,

     

    Prendre son mal en patience conne disent les anciens,

     

    Cette impasse s’ouvrira bien un jour,

     

    Ce sera la fête,

     

    Nous serons sur une grande avenue,

     

    Avec l’espoir de vivre en union,

     

    Pouvoir nous embrasser, nous serrer la main,

     

    Nous revoir tous sans penser aux kilomètres nous séparant,

     

    Oublions un moment cette impasse,

     

    Rêvons à des jours meilleurs ,

     

     

     


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    Que cela fait longtemps,

     

    Que mon blog n’a pas été ouvert,

     

    Que d’évènements se sont passés,

     

    Que la vie m’a réservé des surprises,

     

    Que deux de mes amis sont partis vers un autre monde,

     

    Quel début d’année 2020, je m’en souviendrais,

     

    Que le ciel soit bleu, gris,

     

    Que de péripéties, la terre subit,

     

    Que ce virus nous empoisonne,

     

    Que de catastrophes naturelles atmosphériques,

     

    Que les administrations ne nous oublient pas malgré ces fléaux,

     

    Qu’il faut faire face à tout de cela tout de même,

     

    Que le dos nous fait mal à force de le tendre,

     

    Que les larmes peuvent couler pour ceux qui sont capables de pleurer,

     

    Que de force, nous avons besoin,

     

    Quelle énergie nous devons puiser au fond de nous

     

    Que de moments de solitude, nous pouvons vivre,

     

    Que de voyages annulés, la faute au confinement,

     

    Que de d’amis, de parents nous pouvons voir et embrasser,

     

    Quel espoir avons-nous de les revoir vivant, ils prennent de l’âge,

     

    Qu’ils sont loin de nous,

     

    Quel bonheur d’avoir le téléphone et internet,

     

    Que de mercis s’envolent vers ces gens œuvrant pour nous sauver et nous aider,

     

    Que d’encouragements nous pouvons leur offrir de continuer afin de ne pas voir les ponts se rompre,

     

    Que de prières pouvons nous dire afin de voir une fin à cette situation,

     

    Qu’un jour enfin vivrons nous normalement en 2021,

     

    Que de questions posées,

     

    Que des réponses inexistantes,

     

    Que l’espoir demeure en nous malgré tout,

     

    Que la force nous soit donnée de résister,

     

    Que les liens entre nous tous ne se rompent pas,

     

    Que la vie redevienne soleil, chaleur, bonheur, joie, rencontre

     

    Que nos cœurs se transforment en gros bouquets de fleurs multicolores.

     


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    Au loin, les cloches sonnent,

    Tout est désert,

    Pas une âme dans les églises,

    Seul le chant des oiseaux se fait entendre,

    Les bêtes poussent leur cri,

    Eux sont là,

    Ils annoncent la grande nouvelle,

    Il est vraiment ressuscité le Seigneur,

    Seul, Il doit se sentir,

    Personne pour l’accueillir de nouveau,

    Reste notre foi pour y croire,

    Les devantures des magasins avec leurs chocolats 

    C’est notre plaisir,

    Achetés, ils sont dissimulés dans les pots de fleurs sur les balcons,

    Heureux, ceux possédant un jardin,

    Ils ont de quoi s’occuper,

    La nature reprend ses droits,

    Les herbes repoussent,

    Les fleurs font leur apparition,

    Les plus courageux font des semis,

    Jamais leur coin de terre se sera aussi propre,

    Les résidents des appartements ouvrent leurs fenêtres,

    Ils contemplent la verdure,

    Ils subissent aussi le bruit des voisins non respectueux,

    Vingt heures, un air de musique,

    Les gens applaudissent soignants, pompiers, éboueurs,

    Un petit moment de distraction,

    Puis la nuit tombe,

    Le marchand de sable passe,

    Tout le monde rêve à des jours meilleurs,

    Nous pouvons simplement de cette sale bestiole,

    Mais nous la vaincrons

    Dieu aide nous à trouver le remède,

    Dieu protège nous,

    Dieu laisse nous la santé,

    Nous avons encore à agir,

    Ce monde meilleur doit voir le jour et durer,


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    Cadeau empoisonné de cette année 2020

    Ordonnance par l’état de rester chez soi,

    Râler ne sert à rien, garder le moral, ne pas sombrer dans le désarroi,

    Ouvrir son cœur, méditer, prier,

    Nécessité de s’occuper,

    Accepter le bruit des autres surtout si nous vivons en appartement,

    Vivre en gardant l’espoir, savoir partager,

    Il en faut de la patience,

    Respecter l’autre et l’aider,

    Unir ses forces pour vivre dans la paix et trouver des solutions de guérison,

    Sourire à ses voisins, au printemps, à la nature en plein éveil, prendre le temps comme il vient et se dire merci de pouvoir être encore en bonne santé et de guérir

     


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  • Mai, mois de Marie,

    Marie a dit oui,

    Elle a répondu à l’ange Gabriel,

    Elle est devenue la maman de Jésus.

    Toute sa vie,

    Elle a suivi ses pas,

    Elle a encouragé son fils,

    Avec lui, elle a subi toutes les épreuves

    Comme notre propre mère.

    Notre maman nous a mis au monde,

    Notre maman donne ses câlins,

    Notre maman offre son amour,

    Notre maman est toujours avec nous,

    Notre maman nous dispute lors de nos bêtises,

    Mais elle oublie vite.

    Notre maman nous  écoute toujours,

    Notre maman pour ses enfants ne regarde pas son âge.

    Alors, aujourd’hui et tous les jours,

    Nous pouvons lui dire bonne fête,

    Maman, je t’aime

    Comme nous pouvons prier Marie,

    Elle aussi vient à notre secours,

    Elle veille sur nous,

    A notre maman du ciel,

    A notre maman de la terre,

    Merci pour toutes les choses, les gestes, paroles réalisées pour notre bien.


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  • Mai

    Mai, fais ce qu’il te plaît.

    Le muguet est fleuri,

    Chacun veut son porte-bonheur.

    Il en offre à ses amis, ses proches.

    C’est la fête du travail,

    Nombreuses manifestations sont organisées

    Certains célèbrent Jeanne d’Arc,

    D’autres pensent à Saint  Joseph

    C’est le patron des travailleurs.

    Mais les jardiniers sont perdus,

    L y a quelques années,

    Nous le fêtions le 19 mars.

    Nos anciens plantaient les petits légumes,

    Il ne fallait pas oublier ce jour.

    Mais aujourd’hui tout change.

    Sur le calendrier,

    Les saints sont décalés, omis,

    D’autres sont rajoutés,

    De quoi en perdre son latin.

    C’est la vie,

    Il faut suivre la mode du changement.

    Certes tout n’est pas favorable,

    Contre les plus grands,

    Nous ne sommes rien.

    Nous devons suivre le train comme des moutons.

    Mais, chacun dans son cœur gardera ses habitudes,

    Il les taira,

    Il ne fera pas d’émeutes

    Il respectera la loi

    Il continuera à prier son Dieu et ses saints comme il l’entend,

    Il continuera tout de même à fréquenter les gens.

    Les personnes n’ont pas toutes les mêmes idées.

    Nous sommes tous différents,

    Nous sommes un peuple,

    Un peuple appelé à bâtir un monde meilleur.


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  • Jour de liesse,

    Tout le monde est sur le parvis des églises,

    C’est le dimanche des rameaux,

    La foule est rassemblée et prie.

    La semaine sainte débute,

    En ce lundi soir, c’est la consternation,

    Notre belle cathédrale de Paris est en feu.

    La flèche dominant la  capitale est tombée.

    La charpente brûle.

    Les gens contemplent ce misérable spectacle,

    Tous sont consternés,

    Certains pleurent,

    Le Président de notre république est sidéré,

    Toutes les autorités mondiales n’en croient pas leurs yeux.

    Les vidéos défilent sur les écrans.

    Les pompiers ne savent plus où donner de la tête.

    Ils font un travail exemplaire dans l’union.

    Plusieurs sont blessés.

    Personne ne veut voir cet édifice disparaître.

    Des églises parisiennes s’ouvrent.

    Des fidèles vont se recueillir

    Croyants, badauds, touristes même les athées sont épouvantés et consternés.

    Le monde entier est paniqué.

    Des messages de soutien arrivent de toutes les nations.

    Aujourd’hui, tout semble se calmer,

    Le vent heureusement n’est pas au rendez-vous.

    Et Oh, miracle, la croix centrale est restée et l’autel aussi.

    Est-ce un signe ?

    Les jours saints vont se poursuivre,

    La joie n’est plus dans les cœurs.

    Mais la vie continue,

    Nous nous unirons tous,

    Et tout le monde rebâtira ce magnifique édifice.

    Le temps sera long, mais Notre Dame retrouvera vie.

    C’est notre patrimoine de croyants,

    C’est notre histoire,

    C’est le lien de grands hommes avec leur politique, leurs écrits et leurs musiques.

    La cathédrale, un lieu où tous croyants ou pas pouvons recevoir quelque chose d’elle.

     


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  • Donner son temps pour les autres, une bonne chose.

    C’est aussi s’occuper, prendre plaisir à une occupation aimée.

    C’est avoir des relations, des contacts. Ils peuvent être bons et apporter de nouvelles connaissances.

    Certes c’est un engagement, il faut s’y tenir.

    Le bénévolat, je le connais depuis ma jeunesse.

    Je l’ai pratiqué et je ne comptais pas mes heures.

    Au Nord, je faisais partie de plusieurs associations.

    Je fréquentais des gens de tout bord mais il faut mieux éviter certaines discussions pour la bonne marche de l’équipe.

    Un évènement familial dramatique est survenu et dès ce jour, plus personne ne me regarde.

    Je veux continuer mes activités mais à une période, il faut  se résigner et comprendre le souhait des autres participants de me voir quitter les lieux.

    Au Sud, je retrouve un poste de bibliothécaire. Tout va bien durant quelques années.

    Une personne arrive, elle est accompagnée d’une nouvelle bénévole. Je leur explique le fonctionnement de la vie de la bibliothèque. Mais, elles s’accaparent de toutes les tâches et prennent des décisions sans me consulter. Je suis mise devant le fait accompli. Elles discutent de sujets qui me dérangent. Elles le savent et continuent tout de même.

    A force, je m’épuise, je ne prends plus le plaisir dans ce lieu.

    J’en ai assez, je reste parfois des après-midis sans rien faire ou je fais semblant de m’occuper.

    Cela ne peut plus durer. Ca y est, ma décision est prise, je n’attends plus aussi longtemps que dans le Nord, ce vendredi, je donne ma démission.

    Je garderai tout de même des contacts avec certaines personnes qui, elles, me comprennent et m’ont soutenue dans diverses épreuves.

    En fait, le bénévolat n’est plus fait pour moi, je pense !

    Je m’occuperai autrement, j’ai déjà des idées et des animatrices sont prêtes à m’accueillir pour pratiquer du bricolage. Je pense  répondre à leur appel.


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  • Il est arrivé notre ami le printemps,

    Le soleil nous réchauffe déjà,

    De petites fleurs parsèment pelouses et parcs,

    Les jardiniers sont à pied d’oeuvre.

    Ils courent acheter les semences,

    Ils préparent le terrain,

    Ils regardent la lune afin de planter au bon moment.

    Les oiseaux reviennent,

    Ils commencent leur nid.

    Et, moi, je regarde cette nature en plein éveil.

    Un moineau chante,

    Il m’interpelle.

    Je suis étonnée !

    « Dis, tu n’avais plus de crayon ? »

    « Et pourquoi ? »

    « Je ne vois plus tes textes,

    Je m’ennuie de toi. »

    « Ah, bon ! Je ne pensais pas cela,

    Je croyais être sans valeur,

    J’étais en panne d’aligner les mots.

    Je te promets, petit ami,

    Je vais essayer de te contenter,

    Je reprends la plume. »

    « Oh, tu me fais bien plaisir,

    Pour la peine,

    Je t’offre ce joli chant. »

    « Merci, petit oiseau,

    Tu m’as rendu de la force. »

     


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  • Amour, elle l’a trouvé et en a bien besoin,

    Santé, elle n’est pas merveilleuse, il ne faut pas trop s’écouter et vivre,

    Courage, elle en désire beaucoup pour combattre tous les aléas de la vie,

    Epreuves, elle en a bien connues, elle les avale difficilement,

    Nager, elle aime ça, les sports sur l’eau une passion,

    Sourire, elle en reçoit peu mais en offre plus,

    Initiatives, elle sait en prendre et doit même les réaliser pour les autres,

    Oublier, elle tente d’effacer le passé et rencontre des difficultés,

    Non, elle apprend aujourd’hui de plus en plus à le dire, elle ne supporte plus de se laisser marcher sur les pieds


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