Tu passes chaque année,

De la mort à la vie.

L'hiver, tu es dénudé,

La neige est ton habit.

Le printemps arrivé,

Tes branches sont fleuries.

Avec l'été,

Tu nous régales de tes fruits.

En automne, la fée est arrivée,

De rouge et d'ocre, elle t'a garni.

Que de temps,

Tu mets à t'élever.

De coeurs gravés,

Tu es bien souvent blessé.

Tu offres de petits coins ombragés,

Tes odeurs embaument notre nez.

Les oiseaux t'envahissent de cui-cui.

Nombreux  vous poussez

Arbres de nos merveilleuses forêts.

Vous êtes un beau cadeau de la nature

Et votre seul souhait est d'être protégés.

J'ai longtemps marché,

Sans prendre le temps.

Le temps de regarder

Cette belle nature,

Cette fleur qui s'épanouit,

Cet oiseau qui chante,

Cette eau qui ruisselle,

Ce vent qui souffle,

Ces nuages qui courent,

Ce soleil qui éblouie

Ce jour qui se lève,

Ce jour qui se termine,

Cette nuit étoilée.

J'ai longtemps erré

Sans prendre le temps

Le temps de voir

Le bébé qui pleure,

L'enfant qui grandit,

L'homme qui oeuvre,

Le vieillard qui attend...

J'ai longtemps cheminé

Et j'ai rencontré

La joie, la peine,

La réussite, l'échec,

L'amour, la haine.

J'ai tendu la main.

Certains l'ont acceptée,

D'autres l'ont refusée.

J'ai ri, j'ai pleuré.

J'ai vécu pour les autres

Je me suis oubliée.

Aujourd'hui, tout doit changer.

Je veux trouver la paix,

Je veux conquérir la sérénité,

Je veux m'offrir des plaisirs,

Je veux voir tout ce qui m'entoure,

Je veux découvrir le monde,

Un monde meilleur

Et, je ne crains plus les ponts.

Aujourd'hui je les franchis,

J'aime,

Je suis chérie

Et je n'aurai pas le temps,

Le temps de tout faire

Alors, désormais,

Je profite de la vie.

 

Ce jour, la tristesse m'envahit,

Un ami est parti pour le long voyage.

Ensemble, nous avons ri,

Ensemble, nous avons causé.

Comme il était aimé ce papa.

De nombreux enfants l'entouraient,

Puis ceux sont les petits qui sont venus.

C'était un papy comblé.

Une belle famille, il avait,

Comme elle est soudée.

Aujourd'hui, tu ne souffres plus,

Tu rejoins ceux qui t'ont précédés.

Tu es avec mon papa.

Tu l'avais bien aidé

A faire jaillir dans l'église une forêt.

Tous les deux, vous allez encore construire.

Et, delà où vous êtes

Vous veillez sur les vôtres,

Vous les encouragez à continuer

Et, dans nos coeurs,

Votre présence nous éclairera toujours.

 

 

(évènement qui s'est passé en juillet durant mon séjour à la montagne)

 

Tout comme le jardinier cultive son lopin de terre, déracine les mauvaises herbes et fait pousser les leurs et les fruits dont il a besoin,

l'homme doit soigner le jardin de son esprit, éliminer les pensées mauvaises, inutiles et impures et cultiver la perfection des fleurs et les fruits des pensées justes, utiles et pures.

En persévérant dans cette voie, il découvre tôt ou tard qu'il est le maître jardinier de son âme, le directeur de sa vie (J.Allen)