• Un blogueur a redécouvert les sept merveilles du monde

    Voir

    Entendre

    Toucher

    Goûter

    Sentir

    Rire

    Aimer

    Je les ai reçues de la sorte

    Des gestes de tous les jours

    Nous n'y prêtons plus attention

    Nous pouvons voir toutes les merveilles de la nature

    Voir également tous ceux autour de nous

    Ils peuvent être dans la peine comme dans la joie

    Si nous ne remarquons pas cela

    L'indifférence s'installe

    Nous pouvons entendre tous les bruits de la nature

    Entendre également  crier les enfants, les gens parler

    Ils racontent toutes leurs misères et aussi leur bonheur

    Si nous ne remarquons pas cela

    L'indifférence est présente

    Nous pouvons toucher tous les objets, les  fleurs, les bêtes

    Toucher également la main de l'autre, son visage

    Si jamais nous ne faisons ce geste

    L'indifférence prend place

    Nous pouvons goûter les fruits et légumes, les bons petits plats

    Goûter également les mots de réconfort d'un ami

    Si nous refusons tous ces plaisirs

    L'indifférence existe

    Nous pouvons sentir toutes les odeurs de la campagne, la mer, la montagne

    Sentir également un être proche de nous

    Si nous nous renfermons sur nous-mêmes

    L'indifférence nous tue à petit feu

    Nous pouvons rire en lisant un livre, en regardant un film

    Rire également en société lors d'un bon moment

    Si nous restons le visage fermé sans même un sourire

    L'indifférence est notre compagne

    Nous pouvons aimer les voyages, d'autres loisirs

    Aimer également notre entourage, notre moitié

    Si nous fermons notre coeur

    L'indifférence nous attaque vraiment

    Regardez l'aveugle,

    Il est toujours dans le noir

    Il entend,

    Il touche,

    Il goûte

    Il sent,

    Il rit,

    Il aime

    Avec tout cela il voit

    Il a su réunir toutes ces merveilles

    Pour vivre sans son handicap

    Il est comme moi

    Il est comme vous

    Il a pu se faire un métier

    Il ne vit pas dans l'indifférence.


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  • Image du Blog coursecritalliancepekin.centerblog.net
    Source : coursecritalliancepekin.centerblog.net sur centerblog.

     

    Enfant, nous recevons une éducation

    Nos parents nous impliquent leurs convictions

    Nous ne pouvons pas dire :

    La liberté nous l'avons

    Grandissant, nous prenons plus de poids dans la vie

    Nous commençons à avoir nos propres idées

    Nous n'osons pas toujours les révéler

    Elles ne sont pas forcément acceptées

    Parfois, une réponse nous est faite :

    Tais-toi, tu n'es pas en âge d'avoir la parole

    Avec la jeunesse, nous voulons sortir

    Il faut dire où nous allons

    Nous devons respecter un horaire de rentrée

    Au risque d'être privés de sortie la prochaine fois

    La liberté de notre enfance et jeunesse

    Nous ne l'avons seulement dans nos têtes

    Personne ne peut savoir à quoi nous pensons

    Devenus adultes,

    Nous pouvons prendre des distances

    Nous sommes libres de ne plus pratiquer de la même façon

    Libres de nous rapprocher ou de reculer de la religion reçue

    Nous devons tout de même obéir aux lois

    Il faut respecter le code de la route

    Si nous nous écartons du droit chemin

    Les hommes de loi nous infligent des amendes

    Lorsque nous travaillons

    Il faut suivre la marche de l'entreprise

    Ecouter les conseils de notre patron

    Au fur et à mesure des ans

    Nous pouvons donner des idées afin d'améliorer la manière d'oeuvrer

    Nous rencontrons l'âme soeur

    C'est le bonheur

    Nous avons la liberté de choisir la bonne personne

    Une fois ensemble,

    Il y a toujours des règles à suivre

    Libres à nous aussi d'éduquer nos enfants comme bon nous semblent

    Mais nos jeunes sont à nous

    S'ils commettent des erreurs

    Les parents sont rappelés à l'ordre

    Dans tout cela où est vraiment la liberté ?

    Elle existe certes

    Mais autour d'elle,

    Il y a beaucoup de contraintes

    Notre liberté commence t-elle vraiment où finit celle des autres ?

    Regardez le ciel,

    Vous y voyez les oiseaux

    Eux sont libres

    Tout l'espace est à eux

    Fatigués, ils se reposent sur les branches de l'arbre

    Ils fondent aussi leur famille dans les nids

    L'hiver, ils rapprochent des maisons

    En quête de quelques graines laissées par des âmes charitables

    D'autres ont choisi de partir vers les contrées plus chaudes

    Ils nous reviendront au printemps

    Ouvrez la cage aux oiseaux

    Ils s'envolent en vous chantant un merci

    Ouvrez les portes

    L'homme retrouve sa liberté

    Il partira lui aussi

    Peut-être portera-t-il la bonne parole

    Peut-être transmettra-t-il le plus grand des messages

    Celui de l'amour, de la paix tant désirée

    Le peuple ne sera plus opprimé

    La liberté sera reconquise.

    Pour le défi sur la liberté de Cerisette et de Miss Nefer

     

     

     


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  • Je viens de créer un nouveau blog les creations de flipperine : http: flipperine13.eklablog.com

    Dans ce blog je mettrai tous ce que je réalise

    Je vous invite  à y faire un petit tour

    Merci

     


    65 commentaires
  • Le 11 novembre de mon enfance

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    C'était un grand jour,

    Vêtus de nos habits du dimanche

    Des élèves se rendaient à l'école

    C'était le lieu de rendez-vous pour le défilé

    Les écoliers en rangs par trois

    Suivis de la musique

    Des pompiers avec leur casque brillant

    Les porte-drapeaux de toutes les guerres

    La municipalité avec le maire et son écharpe tricolore

    Les associations du village

    Et enfin la population du village

    Nous prenions tous les rues

    Nous nous rendions d'abord aux monuments aux morts

    Là des discours étaient faits

    La Marseillaise, la sonnerie aux morts étaient jouées

    Une gerbe était déposée

    Et le traditionnel bleuet était distribué

    Des gens accrochaient à leur maison le drapeau français

    Puis nous rendions au cimetière

    Nous allions nous recueillir sur les tombes de soldats inconnus

    Et aussi sur des hommes de notre village morts pour la France

    De nouveau, la Marseillaise et la sonnerie aux morts retentissaient

    Des fleurs étaient déposées sur ces caveaux

    J'en avais la chair de poule

    Bien souvent, le temps n'était pas clément

    Le vent soufflait,

    La pluie tombait,

    Les parapluies se retournaient

    Mais tous nous participions à ce grand hommage

    C'était ensuite le retour au point de départ

    Les enfants recevaient un paquet de Lutti

    Comme nous étions fiers avec nos bonbons

    Les grands étaient invitiés au verre de l'amitié

    Pour les pratiquants, une messe était célébrée

    La première fois je me demandais ce qui se passait

    C'était impressionnant, au centre de l'allée face à l'autel

    Un cercueil était mis à la mémoire de ces hommes disparus

    Nos prières s'adressaient aussi à toutes ces familles brisées

    Certains étant décédés sur le front

    A la souffrance que tous avaient subie

    Aux femmes qui avaient dû faire vivre leurs enfants sans le papa

    Ils ne mangeaient pas à leur faim tous les jours

    A la maison, c'était un grand jour

    Il fallait ouvrir une bouteille de champagne

    A la mémoire de cette guerre

    C'était le grand-père de la famille

    Tous l'appelaient Papa Prudent

    C'est son véritable nom

    Il avait institué cette habitude

    Et aujourd'hui encore

    La tradition dure en sa mémoire.

     


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  • Les bottes

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un rêve,

    Une envie de chaussures.

    Je regarde les vitrines,

    J'entre dans un magasin.

    Un choix multiple s'offre à moi

    Je souhaiterai des bottes

    J'en ai assez des chaussures à lacets

    Le commerçant m'amène quelques boîtes

    Des demies-bottes

    Je ne les essaie pas

    Je pense voir une grand-mère

    Je veux des bottes bien hautes

    Ce qu'il y a à la mode d'aujourd'hui

    Le vendeur me regarde

    Il hoche la tête

    Vous savez, Madame,

    Je vous vois mal dedans

    Je suis têtue

    Je n'ai jamais eu de telles chaussures

    Il m'apporte quelques modèles

    Il y en a avec lacets ou avec une fermeture

    D'autres qu'il n'y a qu'à mettre ses peids dedans

    J'enfile le pied droit

    Pas de problème

    Je veux mettre la gauche

    Elle ne rentre pas

    Il me tend un chausse-pied

    Toujours pas de résultat

    Il se décide à m'aider

    Il m'apporte une taille au-dessus

    Là, le pied droit flotte dedans,

    Pas grave avec une semelle, ça ira

    Mais le gauche fait la forte tête

    Il ne s'enfile toujours pas

    Conclusion

    Je n'enfilerai jamais de bottes

    Ce n'était qu'un rêve

    De chaussures motantes jusqu'aux chevilles

    Je me contente

    Ce désir d'enfiler des bottes

    Il ne se réalisera jamais

    Il faut l'accepter

    C'est parfois dur

    Mais l'handicap est bien présent

    Jamais, je ne pourrai suivre la mode

    Je me contente en me disant

    Toi tu marches,

    D'autres sont en fauteuil

    Tu peux te déplacer facilement

    Même s'il y a des jours où tu as mal

    Ne te plains pas

    Il y a toujours pire hélas

    Mais jamais je n'enfilerai de bottes

    Et de cette jambe, j'en ai plein les bottes

    Pour le défi des croqueurs de mots


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    Ecrire un BESOIN pour s'exprimer

    Se mettre dans le SILENCE

    Prendre une FEUILLE

    Ne pas faire comme l'écolier

    Ne sachant pas sa leçon

    Il rend une copie BLANCHE

    Si vraiment, nous le pouvons

    Tenter de faire des RIMES

    Si l'inspiration est là

    NOIRCIR la page

    Les MOTS s'enchaînent

    Décrire un paysage

    Raconter un évènement

    Peut-être faire la LIAISON avec sa vie

    DEPOSER sur le papier tous ses maux

    Sortir de son coeur

    Toutes les émotions ressenties

    Le texte terminé

    Prendre une pochette

    Y mettre son écrit

    Afin de le garder sans le FROISSER

    Nous n'écrivons pas de CHIFFONS

    Chacun a son style d'écriture

    Certains sont de véritables poètes

    Ils font de jolis vers

    D'autres préfèrent la prose

    Des médecins conseillent l'écriture

    Cela peut-être une bonne thérapie

    Des gens brûleront leurs textes de pensées négatives

    Afin de les effacer de leur mémoire

    D'autres garderont tout précieusement

    Peut-être en feront-ils un livre

    Il sera mis sur une étagère

    Où il faudra ôter la POUSSIERE

    En fait, écrire un moment de joie

    Un moment de prendre sa plus belle plume

    Un moment de taper les lettres sur le clavier

    Un moment de soulagement

    Un moment de partager

    Un moment pour détailler les beautés de la nature

    Un moment de découverte d'une région

    Décrire toutes les sortes d'écriture

    Nous pourrions en sortir un roman

     

    Pour l'atelier n°30 d' Edgane


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