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Le premier, nous fêtons saint Eloi,
Patron des ouvriers travaillant le fer,
Patron des mécaniciens,
Patron des agriculteurs,
C'est dans le Nord où nous le célébrons.
Le quatre, nous fêterons Sainte Barbe,
Patronne des pompiers,
Dans le nord, les soldats du feu se réuniront,
Dans le sud, le blé de l'espérance sera mis à germer.
Le six, ce sera le tour de Saint Nicolas,
Au nord, les petits garçons recevront des cartes,
Ils n'oublieront pas de mettre une assiette avec la carotte pour son âne.
Là, nous sommes rentrés dans les semaines de l'Avent.
Nous attendons le Messie dans la joie de jours meilleurs.
Villages et villes s'illuminent,
Au nord dans mon village,
Les idées politiques ne comptent plus,
L'église reçoit son habit de lumières
Comme la mairie et le reste des rues.
A Marseille,
Seulement quelques illuminations délimitent les arrondissements,
Un sapin est déposé avec sa guirlande lumineuse.
Quel étonnement pour moi
Voir une si belle ville avec peu de décorations.
A Cambrai, c'est un embrasement,
Chaque année, le jardin public offre un thème différent.
Je reconnais ressentir une certaine honte ici au sud,
Surtout en ce moment où la météo se montre bien grise.
Les vitrines vont mettre leurs habits de fête,
Les rayons se remplissent de mets les plus délicats.
Certains, cette année, ne verront pas tout cela,
Ils ont les pieds dans l'eau,
Leur maison est détruite,
Ils ont tout perdus,
Des familles pleurent même des disparus.
Des âmes généreuses leur viennent en aide.
Pourtant, chez les autres,
Sur la porte d'entrée sera posée la couronne de l'Avent,
Il y aura le sapin avec ses boules et guirlandes,
Des crèches se montent,
Ici dans le sud,
Les santons sont de sortie,
D'année en année, la crèche s'agrandit,
Sur les marchés de Noël,
Le connaisseur cherche la perle rare.
Le vingt-cinq, sonneront les cloches à minuit,
Les Alléluias seront entonnés,
Il est né le divin enfant,
Dans une étable où l'étoile d'argent brillera.
Déjà, à cette époque,
Les pauvres étaient,
Aujourd'hui nous parlons des restos du coeur,
Les demandeurs sont de plus en plus nombreux.
Qui de nous osera ouvrir sa porte à celui dans la nécessité ?
Cela ne doit pas ternir la joie de Noël,
Dans nos prières, nous pouvons y penser,
Nous pouvons imaginer un jour,
Où tous les peuples battront des mains,
Le courroux sera effacé,
Les guerres de religions seront oubliées.
Le chemin est encore long pour y arriver.
Le Fils de Dieu vient pour nous aider,
Ne le repoussons pas,
Laissons passer la colombe au rameau d'olivier
Mais non une bande d'étourneaux toute noire.
La lumière doit briller en cette fin d'année,
Le sourire doit revenir sur tous les visages,
Les mains doivent pouvoir se serrer,
La Bonne Nouvelle doit être proclamée,
Les coutumes doivent se répandre dans tout le pays,
Tous les coeurs doivent être joyeux,
Petits et grands doivent pouvoir s'embrasser,
Les querelles familiales doivent être oubliées,
La joie, la chaleur doivent se répandre dans tous les coeurs.
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Avent, moment de préparation à Noël,
Lumières scintillent dans les rues,
Feu dans la cheminée afin de se réchauffer ou de rêver,
Rouges les joues des enfants devant les vitrines rutilantes,
Envie de chanter cet heureux évènement,
Dire une prière pour ceux dans la souffrance, la peine,
Annoncer cette bonne nouvelle à tous !
120 commentaires -
Le 4 décembre, jour de la Sainte Barbe, de nombreux foyers provençaux sèment dans une petite coupelle des grains de blé sur un lit de coton humide. Soigneusement humectés, les grains vont germer au fil des jours, pour former le soir de Noël, l’ornement floral de la Crèche ou de la table dressée pour accueillir familles et amis, lors du grand souper.
Symbole de fécondité et de prospérité, le Blé donne la farine qui permet la fabrication du pain, emblème de partage et de fraternité.Lien entre les générations, cette coutume ancestrale est devenue un véritable symbole d’acte de solidarité.
A savoir que ce n'est pas moi qui ait écrit le texte mais habitant Marseille et ayant vu cette main remplie de blé
cela m'a fait penser à cette tradition des Provençaux
97 commentaires -
Automne,
Tu arrives avec tes couleurs chaudes,
Les arbres prennent leur parure jaune,
La vigne-vierge se colore de rouge,
Les chrysanthèmes s'habillent avec leur robe multicolore,
Le soleil pâlit et baisse,
Le brouillard enveloppe la terre de gris,
Et sous les pieds craquent les feuilles.
Hiver,
Les sapins restent bien verts,
Au moment des fêtes,
Ils se parent de guirlandes scintillantes,
Tous les arbres sont nus,
Le marron prédomine,
Et, un matin,
Tout est blanc,
La neige est tombée,
Les enfants font un bonhomme,
Ils n'oublient pas le nez avec la carotte orange,
Une écharpe rayées de différents tons entoure le cou,
Et le chapeau noir complète son habillement.
Printemps,
Les brins d'herbe poussent d'un vert tendre,
Les pâquerettes ont leur corolle rose,
Les primevères, crocus, jonquilles éclairent le sol,
Les arbres bourgeonnent,
Tout reprend vie,
Le monde sort de sa léthargie,
L'envie de promenade se fait sentir.
Eté,
Le ciel est d'un bleu azur,
Le soleil brille de mille feux,
Les arbres retrouvent leurs feuilles,
Les branches ploient sous le poids des fruits,
Le sol, un grand tapis de fleurs,
Chacun a envie de vacances,
Le besoin de changer d'air apparaît,
Nous partons à la mer, à la montagne
D'autres restent dans la campagne,
Ils se ressourcent dans les jardins.
L'homme,
Lui aussi a ses couleurs,
Il est blanc s'il fait un malaise,
Il est rouge si la colère lui monte au nez,
Il est basané s'il est resté à faire bronzette,
Il a le vert de l'espérance,
Il est rose, jaune, noir selon sa race.
Les couleurs souhaiteraient s'unir comme l'arc en ciel
Une grande chaîne devrait se former autour de notre planète,
Nous ne voulons plus voir les corps gris de la mort,
Nous ne voulons plus regarder les corps rougis
Prenons donc nos crayons avec les tons si beaux,
Réalisons de jolis tableaux
Mettons du baume au coeur pour le plaisir des yeux.
96 commentaires -
Hiver, tu frappes à notre porte,
Ouvrons nos coeurs aux nécessiteux,
Réveillons-nous, Noël approche,
Apportons des messages de paix au pied des sapins
Caressons l'enfant nouveau né,
Ensemble bâtissons un monde meilleur, ce sera un joli cadeau.
98 commentaires -
Maintenant , chaque jour est pour quelque chose,
Journée contre le sida,
Journée contre le cancer,
Journée du téléthon,
Journée des grands-parents,
Journées des conducteurs,
Journée des secrétaires,
Journée de la Saint Valentin,
Journée de la Sainte Catherine,
Journée de Saint Nicolas,
Journée de Sainte Cécile,
Journée des vivants,
Journée des morts,
Et j'en oublie beaucoup.
Chacun de nous a son lot de souffrances,
Il ne peut les donner à son voisin,
Il n'en veut pas,
Il faut faire avec.
Pourtant, à tout moment, la recherche avance d'un pas.
Mais de nouvelles font leur apparition.
Avant les anciens disaient : "il est mort d'un mal".
De nos jours, nous pouvons mettre un nom dessus.
Auparavant, rares étaient ceux possédant une voiture.
Maintenant, toutes les familles ont la leur, si ce n'est pas deux.
Partout, il y a des embouteillages,
Partout ça klaxonne,
Partout les injures fusent,
Et, nombreux sont les accidents,
Il y a les imprudents au volant,
Il y a la vitesse excessive,
Il y a l'alcool ou la drogue,
Il y a même ceux roulant sans permis.
Et les automobiles sont de plus en plus perfectionnées.
Il faut apprendre à rouler selon le code de la route,
Il faut penser : je ne suis pas seul,
Il faut savoir prendre le temps.
Il y a les livreurs dans leurs camions,
Le passage est bouché,
Les magasins ont besoin d'être ravitaillés,
Il y a les pompiers, les ambulanciers,
Ils ont des vies à sauver,
Il y a le garagiste,
Il vient dépanner, changer une batterie.
Au volant, prenons donc patience.
Des fêtes sont créées,
Cela à des fins commerciales,
Cela permet un petit cadeau supplémentaire,
Cela donne envie d'aller acheter une fleur,
Tous les artisans, commerçants doivent vivre.
C'est leur gagne-pain.
Tous les jours, ça peut-être la fête des saints,
Chaque corporation a son saint patron.
Il faut bien l'honorer.
Une occasion de passer un bon moment ensemble.
Une journée pour les défunts,
Mais tous nos êtres chers sont toujours présents dans nos coeurs,
Nous leur demandons de veiller sur nous,
Nous les prions de nous aider dans nos difficultés.
Ceux sont nos petites lumières en nous et dans le ciel.
Journée de la gentillesse,
Chaque jour devons-nous pas être polis ?
Chaque jour devons-nous pas respecter l'autre ?
Chaque jour devons-nous pas aider notre entourage ?
Chaque jour devons-nous pas sourire ?
Bientôt Noël chantera,
L'étoile d'argent brillera,
L'enfant Jésus sera là.
En fait, Noël c'est tous les jours.
C'est Noël quand nous essuyons une larme dans les yeux d'un enfant,
C'est Noël quand nous allons vers l'autre,
C'est Noël quand nous répondons aux appels entendus,
C'est Noël quand nous rendons visite à celui sur son lit d'hôpital....
Une année c'est trois cent soixante cinq ou six jours
Où nous sommes appeler à respecter l'autre,
Où nous sommes conviés à pardonner et à aimer,
Où nous sommes à avoir une pensée pour ceux en détresse.
Une année, ceux sont des journées bien remplies,
Où nous devons travailler,
Où nous devons nous occuper,
Où nous offrons notre temps,
Où nous prenons le temps d'admirer Dame Nature,
Où nous nous faisons plaisir,
Où nous pouvons nous complimenter,
Où nous méditons seul ou ensemble.
Et n'appelons plus une journée pour ceci ou cela,
Mais une journée pour suivre le bon chemin de la vie.
Et pour ces croyants,
Une journée où nous mettons nos pas sur la route tracée par notre Dieu.
155 commentaires -
Pâle devient le soleil,
Automne aux riches couleurs s'en va,
L'hommage à nos soldats disparus a été rendu
Mains enlacées, devrions nous voir,
Y-a-t-il quelqu'un pour le comprendre un jour ?
Réconciliez-vous peuples de toutes nations,
Eternel doit être l'amour mes frères.
102 commentaires -
Avant ce centenaire de la guerre 1914-1918,
Les JACOBINS se sont également battus.
JADIS, les agriculteurs tiraient leur charrette avec la JUMENT ou les boeufs.
JOHNNY a toujours ses idôles,
JOUBERT, l'un des anciens compagnons de la chanson nous a bercé avec mes JEUNES années,
Et là, dans la vallée des Pyrénées fleurit le JASMIN.
Il est arrosé par l'eau du torrent JAILLISSANT du haut des sommets.
Heureux, les personnes possédant un bout de terrain,
Elles y cultivent les légumes,
Elles y cueillent les fruits du verger,
En ce moment, elles ramassent les feuilles JONCHANT le sol.
Ici, JE me contente du balcon.
Mon mari s'occupe de l'extérieur,
Déjà les JACINTHES pointent leur bout de nez dans leurs JARDINIERES.
Moi, je me charge des plantes de l'intérieur,
Peut-être y en a-t-il une venant de JAVA,
Mais je ne connais pas toutes leur nom,
Je n'ai pas de bonzaï en provenance du JAPON,
Personne n'a pensé à me ramener une pousse de son voyage de la ville JERSEY CITY.
Je n'ai pas pris ma JAGUAR pour aller JUSQUE la JARDINERIE.
Il n'y a pas que les fleurs à JARDINER.
Nous pouvons JONGLER avec les mots,
Tout en faisant les mots fléchés ou croisés,
Tout en écrivant de JOLIS poèmes.
Nous pouvons JOUER aussi,
Il y a les parties de cartes avec JOCKERS,
JACQUES préfère le JACQUET.
Sur un terrain de football, les JOUEURS des deux équipes se rencontrent.
D'autres préféreront aller au casino,
Ils espèrent gagner le JACKPOT.
Le dimanche, la famille se réunira pour le traditionnel JOGGING.
Ensuite, les femmes se changeront,
Et elles porteront un collier en JADE.
JOYEUX sera tout ce monde.
Et, JAMAIS, je n'aurai eu les JOUES aussi rouges pour faire un défi,
Tout en espérant avoir un bon JUGEMENT.
131 commentaires -
Elu par notre Dieu,
Loué, prié par les croyants
Ouvrier du fer, de l'agriculture,
Ignoré bien souvent le premier décembre.
68 commentaires -
Tout d'abord écrire avec un pseudonyme,
Cela m'a été plus facile.
J'ai pu oser dire des choses,
Qui sans lui n'auraient pas été.
Flipperine, avant tout,
J'aime les dauphins,
Sans doute un souvenir du feuilleton
Flipper le dauphin,
Des aventures bien passionnantes.
Le ine pour féminiser le nom.
Cet animal a un air bien sympathique.
J'ai l'impression de le voir toujours souriant.
Et avec mon vécu,
Cet acte m'est difficile.
Aujourd'hui, j'ai compris toutes mes erreurs commises,
J'ai trouvé un autre chemin de vie,
De part les ateliers où j'ai assisté.
J'ai pu ouvrir les yeux,
La compréhension de m'admettre avec mon handicap,
L'attitude d'avoir la vision où la confiance se trouve.
Il ne faut pas tomber dans les bras des premiers venus,
Il faut savoir prendre le temps de connaître la personne.
Il faut également oser partir si le climat ne nous convient pas.
Chez le dauphin, je retrouve tout cela inné en lui.
Il s'approche des gens s'il sent qu'il sera apprécié,
Il a un besoin d'évasion,
Comme moi j'en éprouve la nécessité,
Lorsque le moment arrive de me ressourcer,
Le moment de méditer, voir de prier.
Si je collectionne ce cétacé,
C'est un besoin de rêve,
Un besoin aussi de voir que nous pouvons être nombreux.
Dans un collection, nous avons toujours des préférences pour un ou deux
Comme d'avoir un véritable ami n'est pas une chose facile.
Et, si maintenant, j'ouvrirai un autre blog,
Je me permettrai sans doute de prendre mon véritable prénom,
Et chose étonnante, tous les deux commencent par la même lettre.
Aussi, j'utiliserai certainement plus souvent le pronom je,
Le elle, il passerait plus inaperçu.
Car enfin, je commence à comprendre :
C'est à moi que je dois plaire,
C'est à moi de me sentir bien dans ma peau,
C'est à moi de me faire plaisir,
C'est à moi de me complimenter.
Ce n'est pas pour cela que l'autre je ne l'aiderai pas,
Mais j'y passerais moins de temps
Car rares sont les mercis, les mots d'encouragement,
Quand ce n'est pas des injures que je reçois.
Et le jour où je suis dans le pétrin avec mon compagnon,
Peu viennent nous épauler,
Peu nous écoutent,
Peu nous encouragent,
Peu se proposent à nous aider pour débrouiller nos problèmes.
Et, comme le dauphin,
Je nagerai vers d'autres horizons,
Là, où la terre est plus chaude et sereine.
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