Parole de Si Le Bon Dieu:

Des voyages ont été faits

Nous partions en vacances

Des amis allaient vers d'autres régions

Mon cadeau, une poupée de la contrée

Cela me fait une belle collection.

Elles ont été exposées durant des années

Mais, les boîtes se craquelaient

Elles jaunissaient

Il fallait prendre une décision

Cela ne faisait plus joli

Maintenant, elles reposent toutes dans un carton

Elles ont leur souvenir

Ensemble, elles voyagent

Peut-être sont-elles plus heureuses ainsi

Mais nous, pouvons-nous nous écarter

Nous extraire d'une société 

D'une association après des heurts ?

Des paroles blessantes

Des mots non fondés

Des propos mal entendus

C'est une grave décision

Nous ne sommes pas des poupées

Et, pourtant j'ai su quitter un groupe

Une équipe cosmopotilaine

Une décision dure à prendre

J'ai appris et partagé avec ce groupe.

De suite, j'ai retrouvé 

Un lieu où je me sens bien

Une bibliothèque

Mais les mots dits ne me quittent pas

Sans cesse, ils tournent dans la tête

Ils me font poser des questions

Questions que je sais répondre

Ce n'est pas une vérité qui m'a été dite

Pourtant la blessure ne peut se refermer

Comment oublier ?

Je m'occupe, je blogue,

J'écris, je sors

Je vois du monde

Je sais que je ne suis pas seule

D'autres amis, mon compagnon m'entourent

Il faut du temps

Cela semble long

Long comme cet hiver

J'attends les beaux jours

Afin de revoir le soleil

De retrouver la sérénité

Et, maintenant de me dire

Ne t'avances plus autant

Fais-toi plaisir

Ne vas plus au dehors de tes limites

La vie continue

C'était encore une épreuve à passer

Et si le Bon Dieu venait revivre sa peine

Peut-être y aurait-il  moins de conflits ?

a

Maintenant, je suis en ville

Quel changement vis à vis de ma campagne

Je vis en appartement, des cages à poules comme certains disent

Plus de jardin, je reste sans le spectacle des oiseaux

Il faut se rendre dans les parcs pour voir la nature

Mais les animaux y sont bannis

Un bonheur, la mer,

Pour se garer, la croix et la bannière

Et ça klaxonne et ça crie

Une population de toutes les races

A se demander si nous sommes en France.

Peu de monde se salue

Ca se bouscule et pas un pardon

Mais la joie  d'entendre les joueurs de boules

Quel acharnement

Chacun vit pour soi

C'est l'indifférence qui te tue à petit feu

Comme le chantait Bécaud

Un plaisir de voir les marchés de Provence

Un temps merveilleux

Un soleil réchauffant le corps et le coeur

Les trottoirs sont jonchés de crottes de chiens

Les poubelles se déversent sur le sol dans certains quartiers

L'incivisme est surprenant

Certes les commerces sont plus nombreux

Il y en a pour tous les goûts et tous les prix

Des clochards tendent la main presque à chaque coin de rue

C'est là que nous voyons la misère de certains

Mais le doute plane

Ne sont-ce pas des réseaux montés

Peu de personnes donnent

Offrez-leur de la nourriture

Ils la refusent, c'est l'argent qu'ils veulent

Maintenant c'est l'insécurité

Il ne faut plus mettre de bijoux de valeur

C'est le vol à l'arrachée

Dûr de s'habituer en passant d'un extrême à l'autre

Dur de rester  dans le silence, la solitude

Dur de se lier avec les habitants

Dur de ne plus respirer l'air pur

Et c'est avec une grande impatience

Que nous attendons Juillet

Juillet où nous retrouvons notre bonne Savoie

La région où notre amour est né

De hauts murs,

Sans cesse des voitures

Du bruit,

Des gens toujours pressés,

C'est la grande ville.

Au nord, c'est calme.

Avec les saisons, les couleurs sont différentes,

Des champs à perte de vue

Le gibier détale

Certains glânent les épis de maïs?

D'autres cherchent les champignons

Il y a ceux qui cueillent des pissenlits

Que de bonnes salades !

Il y a les pêcheurs, les chasseurs 

Quel engouement ils ont

Durant cette période c'est la grande effervescense.

Les oiseaux chantent

Comme ils sont nombreux

Des moineaux, mésanges, rouge-gorge, merles

L'hiver, ils rapprochent des maisons

Des boules de graisse les attendent

Un véritable spectacle

Tout le monde se connaît

C'est un bonjour par ci,

Un bonjour par là

Et quand nous disons bonjour

Celà veut dire bonjour

Dans mon village au fond de la ville

Certes, les nouvelles vont vite

Et à l'autre bout de la cité, 

Elles sont parfois déformées bêtes

Les gens s'aident, se cotoient

Certains élèvent des  bêtes

Quel plaisir de déguster un oeuf frais

Le matin, le cocorico nous réveille

D'autres cultivent des jardins

Un régal ces légumes sans engrais chimique

Toutes les maisons sont fleuries

Des passionnés tentent de faire revivre les traditions du passé

Des géants apparaissent

Des groupes folkloriques se forment

Il ne faut pas oublier les ducasses

Le patois se fait entendre

Personne ne peut s'ennuyer

Mais chacun prend son temps

Le temps de vivre

Le temps de respirer

Le temps d'admirer

Et oui, il faut un temps pour toute chose

Je termine ce livre

Il fut riche d'évènements

Des moments de joie

Des instants de partage

Des temps d'incompréhension

Des questions posées

Des solutions trouvées

Des souvenirs toujours en tête

Des amis plus proches de nous que la parenté

Des familles non réunies

Je ne peux enfanter

Et pourtant je les aime les enfants

Je les comprends

Je les entoure

Ne pas avoir eu de bébé un grand manque

Des questionnements sans réponses

Avons-nous mal agi ?

Aujourd'hui je suis dans l'incertitude

Pourquoi ce jeune ne pas avertie ?

Pourquoi me laisser de côté ?

Après l'avoir quasiment élevé.

Il est pour moi comme mon enfant

Certes, il me parle toujours

Ses voeux, je les ai reçus

Mais son aventure, je ne la connais pas

Voir un évènement familial sur un média

Rester dans le silence c'est dur à vivre

2012, je l'ai terminé avec cela en tête

Je suis comme hantée

2012, un roman riche en rebondissements

Mais jamais je n'aurai pensé cela comme fin !

il a peur de ce Père Noël qui marche et fait aller sa cloche

Voilà le dernier napperon que j'ai fait c'est le premier que je réalise aussi grand

Des malades souffrent

Que vienne Noël apaiser leurs maux.

Des gens sont dans la peine

Que vienne Noël rendre leur sourire.

Des familles sont endeuillées

Que vienne Noël les réconforter

Des hommes, des femmes sont en désaccord

Que vienne Noël les réunir.

Des ouvriers sont sans travail

Que vienne Noël les aider à se reclasser.

Des pauvres sont sans le sou, un abri

Que vienne Noël les réchauffer

Des enfants ont faim

Que vienne Noël leur donner un bout de pain

Des otages sont enfermés

Que vienne Noël leur rendre la liberté

Des politiciens sont en mésentente

Que vienne Noël trouver la bonne solution

Des catastrophes naturelles se produisent

Que vienne Noël soutenir les victimes

Des peuples sont en guerre

Que vienne Noël retrouver la paix

Des fous commettent des actes irréparables

Que vienne Noël rendre la raison

Beaucoup sont dans la nuit, la désespérance

Que vienne Noël apporter la lumière

Noël, fête de l'amour

Noël, fête de la paix

Noël, fête des illuminations.

 p

Saint  Antoine, petit voleur de Padou

Il m'arrive d'égarer de menus objets

Je t'appelle à mon secours

Sainte Patience, tu as bien du mérite

Je démonte, je recommence

J'attends et je râle, 

Saint Christophe, patron des conducteurs

Tu les connais les routes de France et d'ailleurs

Avant de partir, je te prie

Saints Barnabé et Médard

Vous faîtes la pluie et le beau temps

Je regade le ciel

Les Saintes Glaces, en mai

Vous nous réservez des surprises

Je sors seulement les géraniums

Sainte Marie, notre Mère à tous

Souvent, je t'invoque

Je mets toutes les souffrances entre tes mains

Sainte Cécile, patronne des musiciens

Le vingt-deux novembre, je pense à toi

Le chant, la musique adoucissent les moeurs.

Sainte Catherine, oh les jolies demoiselles

J'admire les jolis chapeaux

Et tout bois prend racine

Saint Eloi, non, non tu n'es pas mort

Patron des gens qui travaillent le fer et la terre

Tous les ans, un jour de fête

Sainte Barbe, les hommes du courage

Pompier n'est pas un métier mais une vocation

En Provence, le blé de l'espérance

Saint Nicolas, fête des enfants sages

Dans le Nord, il n'est pas oublié

Que de cartes, de friandises reçus

Sainte Lucie, la lumière brille

Tu as fait voir des aveugles

En Sicile, tu es beaucoup plus connue.

Et tous les saints,

Tous ces hommes, ces femmes

Ils reposent après avoir oeuvrer pour de bonnes causes

Et nous sur cette terre

Nous agissons pour un monde meilleur

Aurons-nous un jour notre auréole ?

Pour répondre au défi de http://heurtoirslanguedociens.over-blog.com/ Marie Christine Matray