• Le temps ou les rêves

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Il me faut le temps,

    Le temps d'oublier,

    Une vie vécue au Nord,

    Non pas par ma famille,

    Non pas par  ses coutumes,

    Non pas par ses paysages.

    Le temps d'effacer des connaissances,

    Je les croyais des personnes de confiance,

    Je les croyais près de moi,

    En fait, cela était un rêve.

    Je n'ai pas su ouvrir les yeux à temps.

    Maintenant, je suis dans le Sud,

    Là où la population est cosmopolite,

    Là où luit le soleil.

    J'y coule des jours heureux

    Mais mes nuits sont hantées.

    Hantées par des maisons du Nord,

    Hantées par des gens de cette région.

    A mon arrivée dans la cité phocéenne

    Je voyais seulement tous les habitants de mon village,

    Ils vivaient tous,

    Pourtant, certains étaient déjà partis pour le long voyage.

    Aujourd'hui, je vois des sudistes connus.

    Mais ils sont dans ma région natale

    Ils côtoient tous ceux avec qui j'ai vécu.

    Pourtant, j'aimerai voir dans mes rêves :

    L'appartement où je vis

    Les rues où je me rends,

    La bibliothèque où je suis bénévole,

    La belle bleue avec ses plages,

    Son eau claire

    Où se mire le bel astre jaune,

    Mes amis du quartier où je vis.

    Le temps passe,

    Je suis toujours ancrée dans le haut de cette France.

    Ma vie n'est pourtant plus là !

    Elle est ici au Sud !

    Je ne suis pas malheureuse,

    Certes, je ne roule pas sur l'or,

    Mais rien me manque :

    L'amour est là,

    Mon chien déjà âgé reste très câlin.

    Ma demande est de mettre de la couleur dans mes rêves.

    Je quémande de la joie dans mes rêves.

    Je ne les veux plus se transformer en cauchemars.

    Je veux des nuits calmes et sereines,

    Où toutes les étoiles brillent comme des diamants.

    Le temps est bien long pour comprendre cela !

     

     

     

     


    153 commentaires
  • Mon Nord

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je suis nostalgique de mon Nord

    Beaucoup me le disent.

    Quarante ans de ma vie ne peut s'oublier ainsi.

    Vivre dans un village,

    Tout le monde se connaît.

    Les nouvelles sont vite colportées,

    Elles arrivent déformées à l'oreille de chacun.

    Les commères se chargent d'inventer des histoires sur les voisins,

    Rien ne va jamais assez mal pour elles.

    Mieux vaut passer au dessus de tout cela !

    La misère n'est pas toujours prêchée !

    Je suis bien obligée de me rappeler tous les bons moments :

    La chorale où nous avant tant donné mon père et moi,

    Ma mère en a fait bien souvent les frais.

    Combien de fois, nous faisions de grands repas ?

    Combien de fois, avions-nous reçu des vedettes ?

    Combien de fois, avons-nous préparer de pique-niques ?

    La maison était le lieu de toutes les rencontres.

    Comment ne pas oublier toutes les fêtes ?

    Pour un rien dans le Nord, nous nous réunissons.

    Il faut voir les belles fêtes foraines.

    Nous les appelons les ducasses.

    Avant de partir sur la place où sont toutes les attractions,

    Nous dégustions le bon pot au feu à la langue.

    Nous disons le bouillon.

    Il était suivi de ses traditionnelles tartes au sucre ou aux pruneaux.

    Il fallait voir aussi le quinze août à Cambrai.

    Là où les bêtises sont fabriquées.

    De délicieux bonbons à la menthe au départ,

    Maintenant nous en trouvons de tous les parfums.

    Les chars, les fanfares défilaient,

    Martine, débutait le cortège,

    Martin, le finissait.

    Chaque année, ce défilé avait son thème.

    Il y a aussi la période des carnavals

    Chacun s'en donne à coeur joie.

    Les géants sont aussi l'emblème du Nord.

    Ils représentent les différentes corporations de métiers bien souvent.

    Des personnages vêtus de leurs habit de travail.

    Il ne faut pas oublier le dur labeur de tous ces gens.

    Nombreuses étaient les mines.

    Les mineurs risquaient leur vie chaque jour.

    Ils vivaient dans des corons.

    Elles avaient été érigées par les patrons,

    Elles étaient toutes pareilles.

    Tous se connaissaient.

    Après leur journée de travail,

    C'était le jardin à entretenir.

    Personne n'oubliait le dix-neuf mars,

    Date à laquelle, il fallait planter le courtillet

    Ceux sont tous les petits légumes, les herbes aromatiques.

    Il y avait aussi les tisseurs dans leur cave.

    Le fil était là à bonne température,

    La navette roulait de bon train.

    La lumière du jour entrait par les verrières.

    En bon français c'étaient les mulquiniers.

    Les femmes pendant ce temps s'occupaient de leur maison.

    Il y avait les enfants à élever,

    Le linge à laver, les repas à préparer.

    Elles prenaient quelques instants de repos

    Elles se mettaient dehors quand il faisait beau

    Elles faisaient la conversation avec leurs amies,

    Mais elles avaient le tricot à la main.

    C'était leur moment de détente.

    Chaque village avait son patois,

    C'était tout un honneur de le connaître.

    Nous ne connaissions pas les familles par leur nom.

    Chacunes avaient leur surnom,

    Parfois, il était bien drôle.

    Il avait toujours un rapport avec un événement du temps passé.

    Je ne peux oublier non plus,

    Cette campagne pas aussi plate

    Comme nous pouvons l'entendre.

    Ces champs jaunes de colza,

    Ces champs bleus de lin,

    Ces champs de blé, de maïs

    Et aussi d'orge.

    De cette orge sort le malt.

    Il sert à la fabrication de la bière, du whisky.

    Les gens du Nord sont friands d'une bonne bière.

    Il fallait voir le défilé des tracteurs.

    Ils se rendaient à la malterie,

    Ils passaient tous sur la balance,

    Leurs bennes étaient ensuite déversées dans de grandes cuves

    Où l'orge germait.

    Mieux vaut ne pas parler de l'odeur.

    Il y avait toutes ces fermes.

    Nous y allions chercher le lait, les oeufs, les poulets.

    Nous ne pouvions pas trouver plus frais.

    C'était de la bonne marchandise.

    Les belles vaches blanches aux taches noires étaient dans les prés,

    Les poules picoraient dans les cours des fermes le bon grain.

    Mon Nord

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Oui, tout cela me manque.

    Ici, c'est la ville,

    Il faut vivre en appartement.

    Il faut se contenter d'un balcon.

    Plus de jardin !

    Les voisins ne se connaissent plus ou à peine.

    Quand nous disons bonjour,

    Beaucoup nous regardent avec des yeux de billard.

    Le plus souvent, nous nous marchons sur les pieds sans nous voir.

    Certes, il y a la mer,

    Là-haut, il fallait faire cent cinquante kilomètres pour la voir.

    Mais que de belles plages !

    Ce n'était pas comme ici des plages faites par les hommes.

    Il y avait des vagues,

    Mais il fallait se méfier des trous d'eau.

    C'étaient de grandes étendues de sables fins, des dunes.

    Il y avait de la faune et de la flore.

    Je ne vais pas renier les belles calanques de Marseille.

    Ici, il faut les chercher tous les petits oiseaux.

    Ah, des pigeons il y en a !

    Dans le Nord, ils étaient élevés pour des concours

    Et les colombophiles rivalisaient entre eux.

    Dans mon quartier,

    Nous avons tout de même des tourterelles

    Et dans la rue, les gens se disent bonjour

    Car dans mon village au coeur de la ville

    Quand on se dit bonjour

    On sait à qui on dit bonjour

    Et ça veut dire bonjour.

    Dur, aussi d'arriver dans une grande ville

    Où toutes les races se mêlent.

    Parfois c'est à se demander si nous sommes en France.

    Les gens ne respectent pas la coutume du pays.

    Au nord, des étrangers, il y en  a aussi.

    Beaucoup de polonais, des marocains

    Mais ils se sont adaptés à la vie de la région.

    Il y a aussi le bruit,

    Bruit des voitures, les klaxons,

    Les cris, la pollution.

    Les gens sont toujours pressés.

    Nous trouvons de grands magasins,

    Peu de commerçants de proximité

    Où il faisait bon de discuter avec le commerçant

    Il ne faut pas voir tous les désavantages.

    Nous y trouvons plus de choses,

    Les services médicaux sont mieux adaptés,

    Les écoles plus grandes et plus performantes....

    Oui, mon Nord, je le regrette !

    Je ne veux pas perdre mon accent,

    Je ne veux pas renier mes origines,

    Je veux m'intégrer à cette ville phocéenne

    Où je suis depuis maintenant depuis quinze ans

    Et je suis loin de connaître tous les quartiers.

    Je me suis fais quelques bons amis,

    Je continue comme dans le Nord à faire du bénévolat,

    J'y coule le parfait amour,

    C'est ça ma joie.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    170 commentaires
  • Mars

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Déjà le troisième mois de l'année,

    Je ne vois pas les heures passées.

    L'hiver se meurt

    Les cultivateurs regardent leurs champs inondés

    Ils ont peur de ne pouvoir ensemencer à temps

    Les tempêtes se succèdent

    Les marins-pêcheurs restent à quai

    C'est la tristesse dans leur coeur

    Pourront-ils faire vivre leur famille

    Ces hommes sont sans ressource

    Tout le monde attend des jours meilleurs

    Là-bas, les fusils mitrailleurs ne font pas la trêve

    Les aviateurs emmènent les soldats au front

    Les gouverneurs trouveront-ils une solution ?

    Mais le printemps s'annonce

    Les fleurs s'épanouissent

    Les jardins retrouvent de leurs couleurs

    Les arbres bourgeonnent et fleurissent

    Un malheur, si la gelée revenait

    Le viticulteur surveille le baromètre

    Les dames pensent à se refaire une beauté

    Elles envahissent les coiffeurs

    Les confiseurs songent à préparer les chocolats de Pâques

    Les oiseaux migrateurs reviennent

    A l'extérieur, les températures commencent à monter

    Les animaux deviennent des petits coureurs

    Ils recherchent leur belle.

    Les promeneurs reprennent leurs marches

    Les excursions sont annoncées

    Certains iront à Paris

    Ils n'oublieront pas de visiter le sacré-choeur

    Les jours rallongent

    Bientôt nous passerons à l'heure d'été

    Le bonheur se lit sur les visages

    Le soleil fait son apparition entre les giboulées

    Il amène de sa chaleur

    Et dans le nord, auparavant

    Les tisseurs remontaient de leur cave

    Ils partaient faire une saison de betteraves

    Les vendeurs notaient sur les ardoises les sommes dues de chacun

    Quand ils revenaient, ils payaient leurs dettes

    Ils retrouvaient leur famille

    Ils étaient heureux

    Et le bébé en pleur avait bien grandi

    Les enfants voulaient être les meilleurs à l'école

    Ils souhaitaient faire honneur à leur père

    Ces hommes avaient le coeur en joie de retrouver les leurs.

     

    Pour l'atelier de Ghislaine : atelier 44 ghislaine 53.eklablog.com


    135 commentaires
  • A l'ECOLE, il est simple de se faire des copines

    Dans la cour de récréation

    Nous JOUONS ensemble

    Les ANNEES passent

    C'est l'ADOLESCENCE

    L'âge bête comme  beaucoup le pensent

    Un fait tout simple

    Je vais visiter avec ma classe une usine

    Elle se trouve dans mon village

    J'y habite tout près

    Mon père et mes grands-parents me voient

    Je vais les saluer et les embrasser

    C'est normal, vous allez me dire

    Les autres se sont mises à rire

    De toute façon depuis TOUJOURS

    Beaucoup se sont moqués de moi

    A cause de mon physique,

    De la façon dont je m'habille

    De mes appartenances religieuses

    De mon savoir à bricoler

    Etant reconnue à ne pas avoir de patience

    Des AMI(e)S, j'en ai eu(e)s

    Je me suis CONFIEE

    Je pensais qu'ils étaient SERIEUX

    Un événement grave se produit dans la famille

    Papa est parti pour le long voyage

    Croyez-moi, si vous le voulez

    Et bien, je me retrouvée SEULE

    Personne ne m'a GARDEE comme amie

    Pourtant dans ces moments là

    Nous avons besoin de quelqu'un

    Des groupes dont j'étais bénévole

    J'ai été rejetée

    J'ai été traitée de vieille sorcière

    Maman me conseillait

    Mais quitte tout cela

    JAMAIS, je n'aurai pensé en arriver là

    C'est dur de le faire

    Surtout quand comme moi

    Nous aimons avoir du monde autour de nous

    Le ou la véritable ami(e) est une perle rare

    C'est comme l'huître, elle produit peu de ce bijou

    Alors, aujourd'hui,

    Je prends un cahier, la plume

    Je DISSERTE toutes mes émotions

    Je note tous mes ressentis

    J'inscris toutes mes aventures

    Je décris toutes les beautés de la nature

    C'est mon jardin SECRET

    Toutes les fleurs et plantes y poussent bien

    Et là, personne ne pourra venir me trahir

     

    Pour le défi d'Arlette année 3, semaine 13, où il fallait placer les mots en majuscules et prendre pour sujet les copines

     

     

     


    132 commentaires
  • Image du Blog petitscoeurs.centerblog.net
    Source : petitscoeurs.centerblog.net sur centerblog.

     

    Arrivée à la quarantaine,

    Je ne CHErchais plus l'aventure

    Et pourtant nos CHEmins se sont croisés

    Loin de CHEz nous,

    Il est de Marseille

    Je suis de Cambrai

    Nous avons fait connaissance


    En Savoie, nous partions promener

    Nous voulions admirer tous les CHEfs d'oeuvre de la région

    A l'ombre du CHEne, nous avons fait plus ample connaissance

    De retour dans le Nord et le Sud

    Séparés le temps nous semblait long

    Nous guettions le facteur

    Nous attendions un coup de téléphone

    Enfin, nous nous sommes décidés de vivre à deux

    J'ai quitté le Nord

    A l'époque, de nombreuses CHEminées d'usines fumaient encore

    Nous avons CHErché un appartement

    Nous étions heureux d'être ensemble

    La vie ne nous a permis d'avoir de petits CHErubins

    Le rêve de mon compagnon : un chien

    Nous avons trouvé la perle rare dans un CHEnil de la SPA

    Maintenant avec nous il est heureux

    C'est l'enfant de la maison

    Le travail de notre logis

    Nous le partageons

    Et je n'ai jamais repassé autant de CHEmises de ma vie

    C'est qu'il fait chaud dans le Sud

    Il faut se changer souvent.

    Certains mois, nous nous grattons les CHEveux

    La vie est CHEre maintenant

    Et là, la Saint Valentin a eu lieu

    Et jamais nous attendons ce jour particulier

    Pour dire CHEri, je t'aime

    Nous trouvons chaque jour jour

    Un petit moment pour prononcer ces mots

    Et chacun est au CHEvet de l'autre tous les jours de l'année

    C'est le bonheur.

     

    Pour le défi de Zazabelle où il fallait trouver 12 mots commençant par CHE

     

     

     


    162 commentaires
  • Il fait nuit

    Le sommeil ne vient pas

    Je  LAMBINE dans la maison

    Finalement j'ouvre doucement la fenêtre

    Mon mari dort à poings fermés

    Je ne peux tout de même pas le laisser seul

    Et sortir, je crains de rencontrer une personne

    Un être à la recherche de la LUXURE

    La LUNE brille

    Elle éclaire le quartier

    Dans le ciel, de nombreuses étoiles sont présentes

    Elles LUISENT

    Elles représentent celles et ceux partis pour le long voyage

    Voyant cela, je pense  toute ma famille, mes amis disparus

    Une LARME coule sur mon visage

    Il faut penser à autre chose

    Ce ciel est si merveilleux

    Et compter ses petites lumières devient LUDIQUE

    Je m'imagine LONGEANT un chemin de montagnes

    Je veux me LIBERER de toutes mes pensées négatives

    Finalement mes yeux commencent à papilloter

    Il est temps de rentrer sous la couette

    Je me sens bien

    Je suis contente d'avoir vu ce spectacle féérique

    Et ma nuit me semblera moins LONGUE.

     

    Pour répondre au défi de  http://ghislaine53.eklablog.com/l-atelier-43-de-l-annee-3-a106334714


    137 commentaires
  • La solitude ça n'existe pas

    Un grand titre de Bécaud

    Avec nous, il y a toujours un bruit

    Nous rentrons chez nous

    Nous mettons la télévision, la radio

    Des voix comblent le silence

    Nous allons promener dans la nature

    Nous entendons le chant des oiseaux

    Nous percevons le clapotis de l'eau

    Nous sentons le vent s'engouffrer dans les arbres

    Nous partons en ville

    Les véhicules vrombissent

    Ca klaxonnent

    Des parents partent en vacances

    Un de leurs enfants reste à la maison

    Les commères se chargent de colporter la nouvelle

    Pourtant celui-ci est content

    Il fait comme il l'entend

    Il gère le domicile comme il veut

    Personne ne pourra lui dire

    Ce n'est pas ainsi de faire cela

    Il en fait même plus

    Il ne veut pas d'un logis mal entretenu

    Il se fait une joie

    Voir la surprise à montrer à papa et maman

    Tu vois, je peux le faire

    Vous pouvez me laisser seul

    Je sais que vous pensez à moi

    Et moi je ne vous oublie pas

    Avec nous, Dieu est toujours là

    Nous ne le voyons pas

    Nous ne l'entendons pas

    Mais il est présent en nos coeurs

    Pourtant, parfois,

    Nous nous sentons seuls

    Des amis nous abandonnent

    C'est dur de vivre tout cela

    Nous avions mis notre confiance en eux

    Un évènement se produit

    Nous sommes dans la peine, le désarroi

    Nous avons besoin de réconfort

    Et là, plus personne n'est à notre écoute

    Certains nous rejettent même

    Pourtant nous avons besoin de quelqu'un

    Les administrations ne sont pas là pour nous aider

    Elles se chargent bien de nous enfoncer

    Si nous voulons quelque chose

    C'est à nous de nous battre

    Bien souvent nos appels restent sans réponse

    Ou des réponses négatives nous sont données

    Nous nous retrouvons seuls face à nos problèmes

    Personne ne cherche à nous venir en aide

    La solitude ça n'existe pas

    Un long sujet à débattre

    Il y aura des pour

    Il y aura des contre

    Selon l'état où nous nous trouvons

    Nous réagirons différemment

    Le tout est de garder courage

    La force de sortir

    De faire l'essai de sourire

    De faire l'essai de tendre la main

    De faire l'essai d'échanger quelques mots

    Si nous savons nous y prendre bien

    Une réponse aura certainement lieu

    Et nous pourrons dire

    En fait, toi l'homme à la cravate  pois

    La solitude ça n'existe pas

     

    Pour le défi de http://ghislaine53.eklablog.com/la-liste-de-mots-numero-41-a106085778


    105 commentaires
  • Dans le nord, comme partout ailleurs

    Le 2 février c'est  la chandeleur

    La fête de la lumière

    Le jour où les crêpes sautent

    Il est de coutume pour la première crêpe à retourner

    De tenir une pièce d'or dans la main

    Ceci pour assurer soit-disant la richesse durant l'année

    Il y a aussi la première crêpe à laisser dans une assiette

    La poser sur le haut de l'amoire

    Elle ne prendra pas la poussière

    Elle ne se cassera pas

    Elle ne moisira pas

    Elle restera intacte

    Elle est sensée donner du bonheur dans la maison.

    A savoir, chez nous nous avons fait l'expérience

    La crêpe est restée des années

    Nous l'avons retrouvée entière sans un grain de poussière

    Lorsque nous avons débarrassé la maison

    Maison où résidaient mes tantes

    Qui aujourd'hui sont toutes parties pour le long voyage.

    Dans le nord, également,

    Les femmes se mettent à leurs travaux d'aiguilles

    Elles tricotent, crochètent une layette pour un bébé

    Celle-ci sera offerte à l'enfant

    Dans l'église, au premier baptisé de l'année.

    C'est la grande surprise pour toutes ces dames

    Qui se sont mises à l'oeuvre avec joie.


    90 commentaires
  • Après mûres réflexions je supprime l'article coup de gueule

    Il fait réagir trop de gens et certains pensent que ces paroles n'ont jamais été prononcées

    Le tout est de se respecter les uns les autres et l'étranger qui va dans un pays autre que le sien doit s'adapter aux coutumes et non pas se faire distinguer surtout en public

    Chez lui dans sa maison qu'il fasse ce qu'il veut peu importe.

    Et il faut bien se dire que nous croyons tous au même Dieu mais chacun lui donne un nom différent et chaque religion a sa place dans la société mais ne doit pas dominer celle des autres

     

     


    69 commentaires
  • Ce n'est pas commun de vivre avec cet handicap

    Et pourtant dès sa naissance, il est là

    Bon nombre de médecins de sa région se sont penchés sur son cas

    Ils disent ne pas connaître

    Pour eux, c'est un grand et vrai mystère

    Il faut aller voir ailleurs pour la soigner

    Il y a une cinquantaine d'années, la capitale c'est loin

    C'est pourtant là-bas qu'il faut se rendre

    Les voilà donc partis pour Paris

    Elle, la toute petite et ses parents

    La rencontre avec le chirurgien se déroule

    Il déclare le nom de cette maladie

    Des mots encore jamais entendus

    Commence la longue attente du papa et de la maman

    La fillette est opérée

    Un espoir de guérison est peut-être en vue

    Pour passer le temps et attendre l'heure des visites

    Ils font la tournée des magasins

    Ils choisissent une belle robe écossaise pour leur fille

    Enfin, l'heure de la sortie est prononcée

    Une dernière promenade dans cette grande ville est faite

    Ils se rendent au Sacré Coeur

    Sur les marches de l'escalier une photo souvenir est prise

    Elle étrenne son nouveau vêtement avec fierté

    Tous croient au miracle

    Celui-ci n'a pas lieu

    Le grand professeur leur annonce lors des visites régulières

    Monsieur, Madame, j'ai agi en sorte pour que votre enfant ne soit pas difforme

    Mais ce qu'elle a

    C'est pour la vie

    Vous pouvez aller partout ailleurs

    Même en Amérique

    Vous aurez toujours la même réponse

    La douche froide est tombée

    Le choc est dur à avaler

    Aujourd'hui elle est devenue adulte

    Elle souffre toujours

    Elle cache son handicap par le port de pantalons

    Car quoi de plus désagréable

    De sentir les regards se détourner sur elle

    Durant toute son existence

    Elle sera suivie,

    Elle aura des traitements

    Mais elle a la force de vivre avec cette malformation

    Elle est certes limitée dans certains se ses déplacements

    Et elle a trouvé son bonheur ailleurs

    Aujourd'hui, elle est aimée

    Elle vit en couple

    Elle est comme vous

    Gens qui vous dites normaux

     

    Pour répondre au défi de http://ghislaine53.eklablog.com/la-liste-de-mots-numero-41-a106085778


    50 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique