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Par flipperine le 17 Mars 2014 à 23:43
Il me faut le temps,
Le temps d'oublier,
Une vie vécue au Nord,
Non pas par ma famille,
Non pas par ses coutumes,
Non pas par ses paysages.
Le temps d'effacer des connaissances,
Je les croyais des personnes de confiance,
Je les croyais près de moi,
En fait, cela était un rêve.
Je n'ai pas su ouvrir les yeux à temps.
Maintenant, je suis dans le Sud,
Là où la population est cosmopolite,
Là où luit le soleil.
J'y coule des jours heureux
Mais mes nuits sont hantées.
Hantées par des maisons du Nord,
Hantées par des gens de cette région.
A mon arrivée dans la cité phocéenne
Je voyais seulement tous les habitants de mon village,
Ils vivaient tous,
Pourtant, certains étaient déjà partis pour le long voyage.
Aujourd'hui, je vois des sudistes connus.
Mais ils sont dans ma région natale
Ils côtoient tous ceux avec qui j'ai vécu.
Pourtant, j'aimerai voir dans mes rêves :
L'appartement où je vis
Les rues où je me rends,
La bibliothèque où je suis bénévole,
La belle bleue avec ses plages,
Son eau claire
Où se mire le bel astre jaune,
Mes amis du quartier où je vis.
Le temps passe,
Je suis toujours ancrée dans le haut de cette France.
Ma vie n'est pourtant plus là !
Elle est ici au Sud !
Je ne suis pas malheureuse,
Certes, je ne roule pas sur l'or,
Mais rien me manque :
L'amour est là,
Mon chien déjà âgé reste très câlin.
Ma demande est de mettre de la couleur dans mes rêves.
Je quémande de la joie dans mes rêves.
Je ne les veux plus se transformer en cauchemars.
Je veux des nuits calmes et sereines,
Où toutes les étoiles brillent comme des diamants.
Le temps est bien long pour comprendre cela !
153 commentaires -
Par flipperine le 10 Mars 2014 à 01:11
Je suis nostalgique de mon Nord
Beaucoup me le disent.
Quarante ans de ma vie ne peut s'oublier ainsi.
Vivre dans un village,
Tout le monde se connaît.
Les nouvelles sont vite colportées,
Elles arrivent déformées à l'oreille de chacun.
Les commères se chargent d'inventer des histoires sur les voisins,
Rien ne va jamais assez mal pour elles.
Mieux vaut passer au dessus de tout cela !
La misère n'est pas toujours prêchée !
Je suis bien obligée de me rappeler tous les bons moments :
La chorale où nous avant tant donné mon père et moi,
Ma mère en a fait bien souvent les frais.
Combien de fois, nous faisions de grands repas ?
Combien de fois, avions-nous reçu des vedettes ?
Combien de fois, avons-nous préparer de pique-niques ?
La maison était le lieu de toutes les rencontres.
Comment ne pas oublier toutes les fêtes ?
Pour un rien dans le Nord, nous nous réunissons.
Il faut voir les belles fêtes foraines.
Nous les appelons les ducasses.
Avant de partir sur la place où sont toutes les attractions,
Nous dégustions le bon pot au feu à la langue.
Nous disons le bouillon.
Il était suivi de ses traditionnelles tartes au sucre ou aux pruneaux.
Il fallait voir aussi le quinze août à Cambrai.
Là où les bêtises sont fabriquées.
De délicieux bonbons à la menthe au départ,
Maintenant nous en trouvons de tous les parfums.
Les chars, les fanfares défilaient,
Martine, débutait le cortège,
Martin, le finissait.
Chaque année, ce défilé avait son thème.
Il y a aussi la période des carnavals
Chacun s'en donne à coeur joie.
Les géants sont aussi l'emblème du Nord.
Ils représentent les différentes corporations de métiers bien souvent.
Des personnages vêtus de leurs habit de travail.
Il ne faut pas oublier le dur labeur de tous ces gens.
Nombreuses étaient les mines.
Les mineurs risquaient leur vie chaque jour.
Ils vivaient dans des corons.
Elles avaient été érigées par les patrons,
Elles étaient toutes pareilles.
Tous se connaissaient.
Après leur journée de travail,
C'était le jardin à entretenir.
Personne n'oubliait le dix-neuf mars,
Date à laquelle, il fallait planter le courtillet
Ceux sont tous les petits légumes, les herbes aromatiques.
Il y avait aussi les tisseurs dans leur cave.
Le fil était là à bonne température,
La navette roulait de bon train.
La lumière du jour entrait par les verrières.
En bon français c'étaient les mulquiniers.
Les femmes pendant ce temps s'occupaient de leur maison.
Il y avait les enfants à élever,
Le linge à laver, les repas à préparer.
Elles prenaient quelques instants de repos
Elles se mettaient dehors quand il faisait beau
Elles faisaient la conversation avec leurs amies,
Mais elles avaient le tricot à la main.
C'était leur moment de détente.
Chaque village avait son patois,
C'était tout un honneur de le connaître.
Nous ne connaissions pas les familles par leur nom.
Chacunes avaient leur surnom,
Parfois, il était bien drôle.
Il avait toujours un rapport avec un événement du temps passé.
Je ne peux oublier non plus,
Cette campagne pas aussi plate
Comme nous pouvons l'entendre.
Ces champs jaunes de colza,
Ces champs bleus de lin,
Ces champs de blé, de maïs
Et aussi d'orge.
De cette orge sort le malt.
Il sert à la fabrication de la bière, du whisky.
Les gens du Nord sont friands d'une bonne bière.
Il fallait voir le défilé des tracteurs.
Ils se rendaient à la malterie,
Ils passaient tous sur la balance,
Leurs bennes étaient ensuite déversées dans de grandes cuves
Où l'orge germait.
Mieux vaut ne pas parler de l'odeur.
Il y avait toutes ces fermes.
Nous y allions chercher le lait, les oeufs, les poulets.
Nous ne pouvions pas trouver plus frais.
C'était de la bonne marchandise.
Les belles vaches blanches aux taches noires étaient dans les prés,
Les poules picoraient dans les cours des fermes le bon grain.
Oui, tout cela me manque.
Ici, c'est la ville,
Il faut vivre en appartement.
Il faut se contenter d'un balcon.
Plus de jardin !
Les voisins ne se connaissent plus ou à peine.
Quand nous disons bonjour,
Beaucoup nous regardent avec des yeux de billard.
Le plus souvent, nous nous marchons sur les pieds sans nous voir.
Certes, il y a la mer,
Là-haut, il fallait faire cent cinquante kilomètres pour la voir.
Mais que de belles plages !
Ce n'était pas comme ici des plages faites par les hommes.
Il y avait des vagues,
Mais il fallait se méfier des trous d'eau.
C'étaient de grandes étendues de sables fins, des dunes.
Il y avait de la faune et de la flore.
Je ne vais pas renier les belles calanques de Marseille.
Ici, il faut les chercher tous les petits oiseaux.
Ah, des pigeons il y en a !
Dans le Nord, ils étaient élevés pour des concours
Et les colombophiles rivalisaient entre eux.
Dans mon quartier,
Nous avons tout de même des tourterelles
Et dans la rue, les gens se disent bonjour
Car dans mon village au coeur de la ville
Quand on se dit bonjour
On sait à qui on dit bonjour
Et ça veut dire bonjour.
Dur, aussi d'arriver dans une grande ville
Où toutes les races se mêlent.
Parfois c'est à se demander si nous sommes en France.
Les gens ne respectent pas la coutume du pays.
Au nord, des étrangers, il y en a aussi.
Beaucoup de polonais, des marocains
Mais ils se sont adaptés à la vie de la région.
Il y a aussi le bruit,
Bruit des voitures, les klaxons,
Les cris, la pollution.
Les gens sont toujours pressés.
Nous trouvons de grands magasins,
Peu de commerçants de proximité
Où il faisait bon de discuter avec le commerçant
Il ne faut pas voir tous les désavantages.
Nous y trouvons plus de choses,
Les services médicaux sont mieux adaptés,
Les écoles plus grandes et plus performantes....
Oui, mon Nord, je le regrette !
Je ne veux pas perdre mon accent,
Je ne veux pas renier mes origines,
Je veux m'intégrer à cette ville phocéenne
Où je suis depuis maintenant depuis quinze ans
Et je suis loin de connaître tous les quartiers.
Je me suis fais quelques bons amis,
Je continue comme dans le Nord à faire du bénévolat,
J'y coule le parfait amour,
C'est ça ma joie.
170 commentaires -
Par flipperine le 3 Mars 2014 à 12:28
Déjà le troisième mois de l'année,
Je ne vois pas les heures passées.
L'hiver se meurt
Les cultivateurs regardent leurs champs inondés
Ils ont peur de ne pouvoir ensemencer à temps
Les tempêtes se succèdent
Les marins-pêcheurs restent à quai
C'est la tristesse dans leur coeur
Pourront-ils faire vivre leur famille
Ces hommes sont sans ressource
Tout le monde attend des jours meilleurs
Là-bas, les fusils mitrailleurs ne font pas la trêve
Les aviateurs emmènent les soldats au front
Les gouverneurs trouveront-ils une solution ?
Mais le printemps s'annonce
Les fleurs s'épanouissent
Les jardins retrouvent de leurs couleurs
Les arbres bourgeonnent et fleurissent
Un malheur, si la gelée revenait
Le viticulteur surveille le baromètre
Les dames pensent à se refaire une beauté
Elles envahissent les coiffeurs
Les confiseurs songent à préparer les chocolats de Pâques
Les oiseaux migrateurs reviennent
A l'extérieur, les températures commencent à monter
Les animaux deviennent des petits coureurs
Ils recherchent leur belle.
Les promeneurs reprennent leurs marches
Les excursions sont annoncées
Certains iront à Paris
Ils n'oublieront pas de visiter le sacré-choeur
Les jours rallongent
Bientôt nous passerons à l'heure d'été
Le bonheur se lit sur les visages
Le soleil fait son apparition entre les giboulées
Il amène de sa chaleur
Et dans le nord, auparavant
Les tisseurs remontaient de leur cave
Ils partaient faire une saison de betteraves
Les vendeurs notaient sur les ardoises les sommes dues de chacun
Quand ils revenaient, ils payaient leurs dettes
Ils retrouvaient leur famille
Ils étaient heureux
Et le bébé en pleur avait bien grandi
Les enfants voulaient être les meilleurs à l'école
Ils souhaitaient faire honneur à leur père
Ces hommes avaient le coeur en joie de retrouver les leurs.
Pour l'atelier de Ghislaine : atelier 44 ghislaine 53.eklablog.com
135 commentaires -
Par flipperine le 24 Février 2014 à 17:43
A l'ECOLE, il est simple de se faire des copines
Dans la cour de récréation
Nous JOUONS ensemble
Les ANNEES passent
C'est l'ADOLESCENCE
L'âge bête comme beaucoup le pensent
Un fait tout simple
Je vais visiter avec ma classe une usine
Elle se trouve dans mon village
J'y habite tout près
Mon père et mes grands-parents me voient
Je vais les saluer et les embrasser
C'est normal, vous allez me dire
Les autres se sont mises à rire
De toute façon depuis TOUJOURS
Beaucoup se sont moqués de moi
A cause de mon physique,
De la façon dont je m'habille
De mes appartenances religieuses
De mon savoir à bricoler
Etant reconnue à ne pas avoir de patience
Des AMI(e)S, j'en ai eu(e)s
Je me suis CONFIEE
Je pensais qu'ils étaient SERIEUX
Un événement grave se produit dans la famille
Papa est parti pour le long voyage
Croyez-moi, si vous le voulez
Et bien, je me retrouvée SEULE
Personne ne m'a GARDEE comme amie
Pourtant dans ces moments là
Nous avons besoin de quelqu'un
Des groupes dont j'étais bénévole
J'ai été rejetée
J'ai été traitée de vieille sorcière
Maman me conseillait
Mais quitte tout cela
JAMAIS, je n'aurai pensé en arriver là
C'est dur de le faire
Surtout quand comme moi
Nous aimons avoir du monde autour de nous
Le ou la véritable ami(e) est une perle rare
C'est comme l'huître, elle produit peu de ce bijou
Alors, aujourd'hui,
Je prends un cahier, la plume
Je DISSERTE toutes mes émotions
Je note tous mes ressentis
J'inscris toutes mes aventures
Je décris toutes les beautés de la nature
C'est mon jardin SECRET
Toutes les fleurs et plantes y poussent bien
Et là, personne ne pourra venir me trahir
Pour le défi d'Arlette année 3, semaine 13, où il fallait placer les mots en majuscules et prendre pour sujet les copines
132 commentaires -
Par flipperine le 17 Février 2014 à 16:23
Source : petitscoeurs.centerblog.net sur centerblog.Arrivée à la quarantaine,
Je ne CHErchais plus l'aventure
Et pourtant nos CHEmins se sont croisés
Loin de CHEz nous,
Il est de Marseille
Je suis de Cambrai
Nous avons fait connaissance
En Savoie, nous partions promenerNous voulions admirer tous les CHEfs d'oeuvre de la région
A l'ombre du CHEne, nous avons fait plus ample connaissance
De retour dans le Nord et le Sud
Séparés le temps nous semblait long
Nous guettions le facteur
Nous attendions un coup de téléphone
Enfin, nous nous sommes décidés de vivre à deux
J'ai quitté le Nord
A l'époque, de nombreuses CHEminées d'usines fumaient encore
Nous avons CHErché un appartement
Nous étions heureux d'être ensemble
La vie ne nous a permis d'avoir de petits CHErubins
Le rêve de mon compagnon : un chien
Nous avons trouvé la perle rare dans un CHEnil de la SPA
Maintenant avec nous il est heureux
C'est l'enfant de la maison
Le travail de notre logis
Nous le partageons
Et je n'ai jamais repassé autant de CHEmises de ma vie
C'est qu'il fait chaud dans le Sud
Il faut se changer souvent.
Certains mois, nous nous grattons les CHEveux
La vie est CHEre maintenant
Et là, la Saint Valentin a eu lieu
Et jamais nous attendons ce jour particulier
Pour dire CHEri, je t'aime
Nous trouvons chaque jour jour
Un petit moment pour prononcer ces mots
Et chacun est au CHEvet de l'autre tous les jours de l'année
C'est le bonheur.
Pour le défi de Zazabelle où il fallait trouver 12 mots commençant par CHE
162 commentaires -
Par flipperine le 10 Février 2014 à 00:46
Il fait nuit
Le sommeil ne vient pas
Je LAMBINE dans la maison
Finalement j'ouvre doucement la fenêtre
Mon mari dort à poings fermés
Je ne peux tout de même pas le laisser seul
Et sortir, je crains de rencontrer une personne
Un être à la recherche de la LUXURE
La LUNE brille
Elle éclaire le quartier
Dans le ciel, de nombreuses étoiles sont présentes
Elles LUISENT
Elles représentent celles et ceux partis pour le long voyage
Voyant cela, je pense toute ma famille, mes amis disparus
Une LARME coule sur mon visage
Il faut penser à autre chose
Ce ciel est si merveilleux
Et compter ses petites lumières devient LUDIQUE
Je m'imagine LONGEANT un chemin de montagnes
Je veux me LIBERER de toutes mes pensées négatives
Finalement mes yeux commencent à papilloter
Il est temps de rentrer sous la couette
Je me sens bien
Je suis contente d'avoir vu ce spectacle féérique
Et ma nuit me semblera moins LONGUE.
Pour répondre au défi de http://ghislaine53.eklablog.com/l-atelier-43-de-l-annee-3-a106334714
137 commentaires -
Par flipperine le 4 Février 2014 à 00:38
La solitude ça n'existe pas
Un grand titre de Bécaud
Avec nous, il y a toujours un bruit
Nous rentrons chez nous
Nous mettons la télévision, la radio
Des voix comblent le silence
Nous allons promener dans la nature
Nous entendons le chant des oiseaux
Nous percevons le clapotis de l'eau
Nous sentons le vent s'engouffrer dans les arbres
Nous partons en ville
Les véhicules vrombissent
Ca klaxonnent
Des parents partent en vacances
Un de leurs enfants reste à la maison
Les commères se chargent de colporter la nouvelle
Pourtant celui-ci est content
Il fait comme il l'entend
Il gère le domicile comme il veut
Personne ne pourra lui dire
Ce n'est pas ainsi de faire cela
Il en fait même plus
Il ne veut pas d'un logis mal entretenu
Il se fait une joie
Voir la surprise à montrer à papa et maman
Tu vois, je peux le faire
Vous pouvez me laisser seul
Je sais que vous pensez à moi
Et moi je ne vous oublie pas
Avec nous, Dieu est toujours là
Nous ne le voyons pas
Nous ne l'entendons pas
Mais il est présent en nos coeurs
Pourtant, parfois,
Nous nous sentons seuls
Des amis nous abandonnent
C'est dur de vivre tout cela
Nous avions mis notre confiance en eux
Un évènement se produit
Nous sommes dans la peine, le désarroi
Nous avons besoin de réconfort
Et là, plus personne n'est à notre écoute
Certains nous rejettent même
Pourtant nous avons besoin de quelqu'un
Les administrations ne sont pas là pour nous aider
Elles se chargent bien de nous enfoncer
Si nous voulons quelque chose
C'est à nous de nous battre
Bien souvent nos appels restent sans réponse
Ou des réponses négatives nous sont données
Nous nous retrouvons seuls face à nos problèmes
Personne ne cherche à nous venir en aide
La solitude ça n'existe pas
Un long sujet à débattre
Il y aura des pour
Il y aura des contre
Selon l'état où nous nous trouvons
Nous réagirons différemment
Le tout est de garder courage
La force de sortir
De faire l'essai de sourire
De faire l'essai de tendre la main
De faire l'essai d'échanger quelques mots
Si nous savons nous y prendre bien
Une réponse aura certainement lieu
Et nous pourrons dire
En fait, toi l'homme à la cravate pois
La solitude ça n'existe pas
Pour le défi de http://ghislaine53.eklablog.com/la-liste-de-mots-numero-41-a106085778
105 commentaires -
Par flipperine le 31 Janvier 2014 à 12:00
Dans le nord, comme partout ailleurs
Le 2 février c'est la chandeleur
La fête de la lumière
Le jour où les crêpes sautent
Il est de coutume pour la première crêpe à retourner
De tenir une pièce d'or dans la main
Ceci pour assurer soit-disant la richesse durant l'année
Il y a aussi la première crêpe à laisser dans une assiette
La poser sur le haut de l'amoire
Elle ne prendra pas la poussière
Elle ne se cassera pas
Elle ne moisira pas
Elle restera intacte
Elle est sensée donner du bonheur dans la maison.
A savoir, chez nous nous avons fait l'expérience
La crêpe est restée des années
Nous l'avons retrouvée entière sans un grain de poussière
Lorsque nous avons débarrassé la maison
Maison où résidaient mes tantes
Qui aujourd'hui sont toutes parties pour le long voyage.
Dans le nord, également,
Les femmes se mettent à leurs travaux d'aiguilles
Elles tricotent, crochètent une layette pour un bébé
Celle-ci sera offerte à l'enfant
Dans l'église, au premier baptisé de l'année.
C'est la grande surprise pour toutes ces dames
Qui se sont mises à l'oeuvre avec joie.
90 commentaires -
Par flipperine le 28 Janvier 2014 à 00:42
Après mûres réflexions je supprime l'article coup de gueule
Il fait réagir trop de gens et certains pensent que ces paroles n'ont jamais été prononcées
Le tout est de se respecter les uns les autres et l'étranger qui va dans un pays autre que le sien doit s'adapter aux coutumes et non pas se faire distinguer surtout en public
Chez lui dans sa maison qu'il fasse ce qu'il veut peu importe.
Et il faut bien se dire que nous croyons tous au même Dieu mais chacun lui donne un nom différent et chaque religion a sa place dans la société mais ne doit pas dominer celle des autres
69 commentaires -
Par flipperine le 27 Janvier 2014 à 19:11
Ce n'est pas commun de vivre avec cet handicap
Et pourtant dès sa naissance, il est là
Bon nombre de médecins de sa région se sont penchés sur son cas
Ils disent ne pas connaître
Pour eux, c'est un grand et vrai mystère
Il faut aller voir ailleurs pour la soigner
Il y a une cinquantaine d'années, la capitale c'est loin
C'est pourtant là-bas qu'il faut se rendre
Les voilà donc partis pour Paris
Elle, la toute petite et ses parents
La rencontre avec le chirurgien se déroule
Il déclare le nom de cette maladie
Des mots encore jamais entendus
Commence la longue attente du papa et de la maman
La fillette est opérée
Un espoir de guérison est peut-être en vue
Pour passer le temps et attendre l'heure des visites
Ils font la tournée des magasins
Ils choisissent une belle robe écossaise pour leur fille
Enfin, l'heure de la sortie est prononcée
Une dernière promenade dans cette grande ville est faite
Ils se rendent au Sacré Coeur
Sur les marches de l'escalier une photo souvenir est prise
Elle étrenne son nouveau vêtement avec fierté
Tous croient au miracle
Celui-ci n'a pas lieu
Le grand professeur leur annonce lors des visites régulières
Monsieur, Madame, j'ai agi en sorte pour que votre enfant ne soit pas difforme
Mais ce qu'elle a
C'est pour la vie
Vous pouvez aller partout ailleurs
Même en Amérique
Vous aurez toujours la même réponse
La douche froide est tombée
Le choc est dur à avaler
Aujourd'hui elle est devenue adulte
Elle souffre toujours
Elle cache son handicap par le port de pantalons
Car quoi de plus désagréable
De sentir les regards se détourner sur elle
Durant toute son existence
Elle sera suivie,
Elle aura des traitements
Mais elle a la force de vivre avec cette malformation
Elle est certes limitée dans certains se ses déplacements
Et elle a trouvé son bonheur ailleurs
Aujourd'hui, elle est aimée
Elle vit en couple
Elle est comme vous
Gens qui vous dites normaux
Pour répondre au défi de http://ghislaine53.eklablog.com/la-liste-de-mots-numero-41-a106085778
50 commentaires
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