Source : bleuchalou.centerblog.net sur centerblog.

 

J'entends les réflexions

Cela ne te change pas de ton Nord

Vous y êtes habitués

Même si c'est vrai

Je n'aime pas la pluie

Je n'ai pourtant pas chanté autant

ll y a assez d'eau comme cela

Une goutte d'eau dans le Sud

Et le monde est perdu

Comme le dit Enrico Macias

Les gens du Nord ont dans les yeux

Le soleil qu'ils  n'ont pas dehors

Pourtant là-haut

Il ne pleut pas tout le temps

Le soleil se montre aussi

Il y fait chaud dans cette région

C'est une chaleur lourde certes

Elle tourne souvent à l'orage

Mais elle rend les Nordistes heureux.

Au Nord comme au Sud

Pendant les jours de pluie

Les rues sont désertes,

Les sourires s'effacent des visages.

De l'eau, il en faut

Comment les légumes pousseraient ?

Comment les fleurs s'ouvriraient ?

Comment les arbres grandiraient ?

Comment aurions-nous de ce liquide à notre robinet ?

Comment nos amis les bêtes boiraient ?

Mais quand ça dure trop longtemps

Le moral est vite en berne

Les pensées négatives remontent

Les gens s'énervent plus

Avec les averses de ce moment,

Nous voyons des sols s'effondrer,

Des maisons s'écrouler

Nous n'en sommes pas à ce point ici

Nous ne devons pas trop nous plaindre

Avoir travaillé toute une vie

Et ne plus rien avoir une véritable catastrophe

Etre coupés du monde

Ne pas pouvoir aller se ravitailler

Le médecin ne peut plus se déplacer

N'est ce pas un malheur tout cela ?

Il faut laisser faire le temps

Nous n'y pouvons rien

Simplement faire attention

Lorsque nous bâtissons

Nous ne devons pas abattre trop de forêts

Nous ne devons pas nous approcher trop des falaises

Il ne faut pas toujours vouloir gagner du terrain

La nature a été faite ainsi

Il y a bien une raison

Il ne faut pas la détruire

Aujourd'hui nous en voyons les conséquences

Il faut se dire aussi

Nous avons la chance d'avoir un toit

Certains sont dans la rue

Ils doivent s'abriter sous les porches des maisons

Ils doivent s'installer dans les couloirs des métros

Ils doivent se mettre sous les ponts

Ils ne peuvent même plus rentrer dans une église

Elles sont fermées par crainte des vols

Elles sont closes, des actes de vandalisme peuvent être commis

Alors tentons de garder un peu de baume dans le coeur

Après la pluie vient le beau temps

Et nous nous plaignons pas là

Si le soleil tape trop fort

Contre les forces de la nature, de la météo

Personne ne peut rien faire

Il faut savoir prendre son mal en patience

Il faut s'occuper

Dans une maison, il y a tant à faire

Certains peuvent se trouver des talents

Talents de couture, de broderie, de tricot,

Talents de peinture, d'écriture

Talents d'apprendre à danser, à chanter...

Chacun peut prendre un livre

Une bonne occasion de se remettre à la lecture

Une bonne occasion de retrouver le sens de la vie de famille

D'être ensemble, de partager

En fait, la pluie comme tout le reste

A des avantages et des inconvénients.

 

 

 

Depuis toute petite,

La maison est bercée de musique

Mon père, sa passion était de chanter

Moi aussi, j'aime le chant

Je n'ai pas eu la chance de la justesse

Qu'importe, j'ai fait partie d'une chorale.

A force de travailler

Mes notes étaient plus justes

Quelle surprise, voir même étonnement

Le jour d'une répétition

Où papa me dit

Là, tu chantes comme il faut

C'est bien continues

Les cantiques, ils les répétaient sans cesse

Ils apprenaient plusieurs voix, sôprane, alto, basse

Et une nuit, tout en rêvant

J'ai repris celui qu'il était en train d'apprendre

Et là, non plus, pas d'erreur

Ce chant :

Tu as voulu prendre notre chemin

Tu es venu nous prendre par la main

Il est encore dans mon coeur

Cette chorale, plutôt groupe

A été pour moi une joie

Des souvenirs gravés,

Des disques enregistrés

Des sorties inoubliables

Des vedettes rencontrées

Des paroles que je fredonne encore aujourd'hui

Elles me viennent dans la tête

Parfois, elles ne correspondent pas à l'époque de l'année

Mais qu'importe

Ce groupe à tendance religieuse

Son nom Groupe Emmanuel

Emmanuel étant Dieu avec nous

Il reprenait aussi du profane

Nous reprenions des titres de grandes vedettes

Ma joie était d'entendre du Brassens, du Brel

Un moment d'émotion

Le jour de l'enterrement de papa

La chorale municipale dont il était membre également

A entonné ma quête de Brel

J'espère qu'il a atteint l'inaccessible étoile

Mais j'en frissonne encore

Mais j'aimais et encore aujourd'hui

Le grand Gilbert Bécaud

Toujours, je disais

Je ne veux pas mourir sans le voir

Je ne pensais pas si bien dire

Il est venu à Cambrai

Et dans une salle comble

Nous avions eu du mal à avoir des places

Là, le coup de piston a bien marché

Il était là, un bonheur

Ces musiques, je les connais bien

Que de vérités il chantait

Nous le voyons bien aujourd'hui

L'indifférence nous tue à petit feu

Les marchés de Provence sentent toujours bon

Nous ne connaissons toujours pas le voleur de l'orange

Nous ne savons pas si Charlie est au paradis

Comme il est bien utile d'avoir un guide

Même s'il ne s'appelle pas Nathalie

Jules est peut-être toujours au violon

Tant d'enfants pourraient s'appeler Désiré

Verrons-nous peut-être le petit oiseau de toutes les couleurs

Ah, je peux avouer

J'ai été comblée en voyant cet homme

Monsieur cent milles volts avec sa cravate à pois

Et maintenant la vie continue

Avec ses souvenirs

Pour le défi de chez Arlette semaine 8 :http://pelagie46.wordpress.com

 

 

 

Jours encore courts d'hiver et de froid

Attente du printemps pour voir s'ouvrir les premières fleurs et les arbres reverdir

Nostalgie, papa est parti pour le long voyage, il aurait eu un an de plus comme moi d'ailleurs et ça commence à compter

Vacances prévues avec espoir de revoir nos belles montagnes de Savoie

Invitation au bonheur, un simple sourire fait déjà bien plaisir

Ecrire les ressentis, les beautés de la nature et les partager

Rêver à un monde de paix, à un monde où la tranquillité serait

 

Pour l'atelier d'écriture de chez Manik, acrostiche de janvier

 

 

Source : pepinemom.centerblog.net sur centerblog.

 

Le MIRACLE tant annoncé est réalisé

Notre Sauveur est né

La CLOCHE a sonné

Les fidèles se sont rendus à la messe de minuit

Dans l'église bondée, les chants ont RESONNE

Certains ont versé une larme en entendant d'anciens cantiques

D'autres ont applaudi

Personne ne pouvait IMAGINER  cela dans ce lieu

Puis chacun est rentré

Les  cadeaux près du sapin illuminé étaient disposés

Les enfants ont vite déchiré les beaux PAPIERS

Il y avait de la COULEUR dans les yeux

Tout scintillait

Famille et amis ont PARTAGE le délicieux repas

Maintenant c'est la dernière semaine de l'année

Les VOEUX vont être échangés

Les amoureux se feront un langoureux baiser sous le GUI

Les petits ESPERENT  avoir leurs étrennes

Nous allons croire PROFONDEMENT  à un monde de paix

Nous ferons le souhait d'avoir la santé

Sans elle, nous ne sommes rien

Nous penserons à mener notre petite vie bien tranquillement

SINCEREMENT nous espèreront de ne plus être trahis par les mauvaises langues

Nous compterons d' échapper à la misère grandissante

Et de trouver une bonne solution  pour tous ces pauvres sans logis

Nous tâcherons de ne pas garder nos coeurs fermés

Nous devrons vivre en tendant les mains

Tendre les mains pour aider l'autre

Tendre les mains pour bâtir un monde meilleur

Tendre les mains pour s'unir

 

Pour le défi de Zazabelle sur wordress : babybelle14.wordpress

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bien avant Noël

Les répétitions des chants commencent

Il fallait trouver le thème de la crèche

Chaque année, nous faisions en sorte de suivre l'actualité

Tout le monde était mis à contribution

Des panneaux ont été peints par un employé communal

Un artiste de ses doigts

Il ne fréquentait pas l'église pourtant

Il a peint une mappemonde

Noël est pour le monde entier

Une fois, chacun s'est amusé à découper des têtes dans les magazines

Celles-ci ont été ensuite

Nous pouvions y voir des gens de toute race

Des personnalités comme des inconnus

L'an suivant,

Dans l'église, une forêt de véritables sapins

A Noël, si nous avions un peu de foi

Nous pourrions voir les arbres dans la mer

Une colombe en bois aux ailes battantes

Est venue se poser dans le choeur

Il a fallu prendre des risques pour l'accrocher

Des gens apportaient quelques fleurs près des santons

Il y avait une dame d'origine polonaise

Son plaisir était d'offrir la traditionnelle jacinthe

Beaucoup de gens se déplaçaient

Et venaient admirer ces différentes crèches

Tout cela c'est ma nostalgie du Nord

Il fallait aussi penser à son chez-soi

Et encore aujourd'hui

La maison se garnit du traditionnel arbre de Noël

Les guirlandes sont posées de partout

L'extérieur des habitations sont illuminées

Chez les croyants, une place importante pour la crèche

Des santons datent

Les moutons tiennent difficilement debout

Des sujets sont ébréchés

Ils leur manquent de la peinture

Mais la coutume est respectée

D'autres et surtout en Provence,

Erigent tout un village

Toutes les corporations de métiers sont représentés

Même le linge pend aux fenêtres des logis

Certaines crèches sont même animées

Un plaisir pour les yeux

Et chaque année un santon vient s'y ajouter

Les gens courent comme des fous

Ce n'est pourtant pas la ruée vers l'or

Ils dévalisent les magasins

Des cadeaux sont achetés

Des mets les plus fins sont choisis

La célèbre dinde n'est pas oubliée

Noël c'est la fête

Personne n'omet ce moment

Mais à notre table

Il manquera un ancien,

Parfois, un enfant, un jeune

Dieu est venu les rappeler pour le long voyage

Des hommes seront en guerre dans d'autres pays

Et dans les familles

Une pensée sera présente pour eux

Cela ne ternira pas pour autant ce grand bonheur

Les enfants attendent leurs présents

Il ne faut pas les décevoir

Les adultes verront leurs yeux s'illuminer

Les papiers d'emballage seront vite déchirés

Et tous nous serons comblés

Avant de passer à table pour le grand repas.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PRESQUE Noël maintenant,

Les rues et vitrines brillent

Sur le sapin,

Des CHEVEUX d'ange sont déposés

Des promeneurs BRAVENT le froid

Ils CAPTURENT dans leur appareil ces illuminations

Des dames parent leurs ONGLES de vernis scintillant

Pendant ce temps, des hommes sont dans les églises

Ils rafraichissent d'un coup de PEINTURE les santons

Ils ont les manches de leur PULL-OVER relevées

Ils préparent la crèche

Tout cela dans une ambiance bien SYMPATHIQUE

Mais là, un enfant PLEURE

Il sait qu'il ne pourra avoir le jouet tant espéré

Il ne peut se contenter que  de le REGARDER

Sa maman est bien triste

MATERNELLEMENT, elle le serre dans ses bras

Pressons-nous VIVEMENT

Apportons un peu de gaieté à ces déshérités

Pour eux c'est aussi Noël

La venue du Messie

Né comme un pauvre dans une étable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour répondre au défi de ZaZABELLE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le dernier mois de l'année est commencé

Le froid nous saisit

Il a déjà neigé dans quelques régions

Les fleurs se sont parées de diamants éphémères avec le gel

C'est aussi le grand moment des fêtes

Nous n'oublions pas le premier avec Saint Eloi

Patron de tous ceux travaillant la terre

Egalement ceux oeuvrant avec le fer, dans la mécanique

Le quatre avec la Sainte Barbe

Patronne des pompiers

Hommes risquant leur vie chaque jour pour nous sauver

Nous pouvons leur tirer notre chapeau

En Provence,

Il faut penser au blé de l'Espérance

Le six avec Saint Nicolas

Cette tradition se fait surtout dans l'Est et dans le Nord de la France

Nos villes scintillent de lumières

Les marchés de Noël sont organisés

Les spécialités des régions sont dégustées

Dans le sud, s'ajoutent les santons

Le Père Noël est attendu par les enfants

La liste des cadeaux est bien longue

Les maisons sont décorées

Les sapins prennent leurs habits de fête

Dans les églises,

Les personnages de la crèche sont dépoussiérés

L'actualité sera peut-être présente dans ces crèches.

Puis viendra Noël,

Noël avant tout la naissance du Messie

L'enfant Jésus né comme un pauvre dans une étable

L'étoile d'argent brillera

Si elle a guidé les bergers, les mages

Aujourd'hui, elle nous invite sur les chemins de paix

Chemins où nous espérons l'amour

Chemins où nous souhaitons l'union de tous les peuples

Puis ce sera le trente et un

Le dernier jour de l'année

Que le temps passe vite

Nous revisualiserons  l'actualité

Nous aurons une pensée pour les disparus

Les membres de nos familles

Ceux partis dans les conflits

Ceux tués dans les accidents

Ceux désorientés par toutes les catastrophes

Catastrophes naturelles mais aussi matérielles

Les amoureux sous le bouquet de gui s'embrasseront

Nous dirons merci d'être encore là

Malgré la maladie, les souffrances, les accidents de la route

Nous envisagerons une nouvelle année

Avec l'espérance d'un bonheur retrouvé

Avec l'espérance de moins de misère

Avec l'espérance de vivre sereinement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Flipperine : 13 Bouches du Rhône pour répondre à  http://www.agathejolybois.net

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est l'automne,

Les feuilles prennent de belles couleurs

Puis hélas elles tombent

Les fleurs se fanent

Les derniers fruits sont cueillis

Tout devient mort

Les jardiniers préparent le terrain

Ils sèment des bulbes

Ils protègent les arbres contre les fortes gelées

Dès les premiers beaux jours

Nous verrons éclore crocus, tulipes, primevères

La gaieté sera de retour dans les jardins

Tous n'ont pas la chance de posséder un petit coin de terre

En effet, jardiner à part le fait de récolter, détend

Ils se contentent de mettre des pots sur les balcons

Ils veulent aussi profiter des fines herbes pour les repas

Ils veulent de la lumière avec les plantes fleuries

Le poète joue avec les mots

Tout dans la nature lui est bon

Il nous révèle la beauté des paysages

Nous nous les imaginons en rêve

Nous nous en imprégnons

C'est notre voyage

Tout le monde ne peut faire de belles rimes

Des alexandrins, des strophes régulières

Mais chacun de nous sait prendre le crayon

Nous voulons partager nos ressentis

Nous voulons nous soulager

Nous voulons montrer nos joies, nos peines

Chacun avec ses propres mots

C'est notre jardin sur papier

Notre jardin sur internet

Que serions-nous si nous ne pouvions jardiner nos mots

Des êtres bien tristes

Des êtres ruminant les pensées négatives

Et les mots sont nombreux

Chacun y va de son style,

En vers, en prose,

Nous aimons jardiner à notre manière

Une petite photo vient ornementer notre jardin

L'écriture une belle invention

Et un immense jardin de mots

En plus, ils sont toujours à notre disposition

Nous nous en servons à chaque moment de notre vie.

Un blogueur a redécouvert les sept merveilles du monde

Voir

Entendre

Toucher

Goûter

Sentir

Rire

Aimer

Je les ai reçues de la sorte

Des gestes de tous les jours

Nous n'y prêtons plus attention

Nous pouvons voir toutes les merveilles de la nature

Voir également tous ceux autour de nous

Ils peuvent être dans la peine comme dans la joie

Si nous ne remarquons pas cela

L'indifférence s'installe

Nous pouvons entendre tous les bruits de la nature

Entendre également  crier les enfants, les gens parler

Ils racontent toutes leurs misères et aussi leur bonheur

Si nous ne remarquons pas cela

L'indifférence est présente

Nous pouvons toucher tous les objets, les  fleurs, les bêtes

Toucher également la main de l'autre, son visage

Si jamais nous ne faisons ce geste

L'indifférence prend place

Nous pouvons goûter les fruits et légumes, les bons petits plats

Goûter également les mots de réconfort d'un ami

Si nous refusons tous ces plaisirs

L'indifférence existe

Nous pouvons sentir toutes les odeurs de la campagne, la mer, la montagne

Sentir également un être proche de nous

Si nous nous renfermons sur nous-mêmes

L'indifférence nous tue à petit feu

Nous pouvons rire en lisant un livre, en regardant un film

Rire également en société lors d'un bon moment

Si nous restons le visage fermé sans même un sourire

L'indifférence est notre compagne

Nous pouvons aimer les voyages, d'autres loisirs

Aimer également notre entourage, notre moitié

Si nous fermons notre coeur

L'indifférence nous attaque vraiment

Regardez l'aveugle,

Il est toujours dans le noir

Il entend,

Il touche,

Il goûte

Il sent,

Il rit,

Il aime

Avec tout cela il voit

Il a su réunir toutes ces merveilles

Pour vivre sans son handicap

Il est comme moi

Il est comme vous

Il a pu se faire un métier

Il ne vit pas dans l'indifférence.