Bonne fête, Maman

Ce n'est pas un seul jour

Mais à chaque moment de l'année

Elle est toujours présente près de nous

Même si les kilomètres nous séparent

Elle est toujours à notre écoute,

Elle est toujours de bon conseil,

Elle est toujours là pour nous consoler

Et, en ce jour, n'oublions pas Marie

Notre Mère du ciel

Elle nous aide tout le temps

Elle entend nos prières

Elle soulage tous les malades

Elle nous donne du courage

Afin de ne pas abandonner

Quand une épreuve surgit sur notre route

Elle est la Mère du Seigneur

Celui qui dit : "Aimez-vous les uns les autres"

En ce dimanche, honorons notre propre maman

Vénèrons la Vierge

N'oublions pas celles parties pour le long voyage

Elles se trouvent dans la grande maison de l'amour

Mais elles veillent toujours sur leurs enfants.

 

 

 

Dans un parc,

Des promenades à charrette sont proposées

Nous empruntons des sentiers ombragés

Un petit arrêt, je m'éclipse

Je suis près d'une ferme,

Une oie monte la garde

Les champs de lin sont en fleurs

Tout est bleuté

Je retrouve mon moyen de locomotion

Une personne est en larmes

Son téléphone a sonné

Je ne suis pas intimement concernée

Pourtant je m'associe à sa peine

Je lui dis aucune personne n'est immortelle

Et, j'ai la gentillesse de la prévenir 

De faire serments de l'entourer 

De prier pour elle et l'âme du disparu

 

Pour répondre à Filamots:  http://filamots.wordpress.com/2013/05/20/ecriture-10-proposition-du-20-05-au-30-05-2013/

 

 

Quand je suis née

ON M'A DONNE UNE AME

Une éducation m'a été impliquée

Enfant, j'a fait quelques bêtises

Pour me faire pardonner,

J'ai offert des bouquets

LES FLEURS FANEES sont vite jetées

IL SUFFIT D'UN BAISER

Et de suite, tout est oublié.

Le soir, j'avais peur

LES BRUITS DE LA NUIT me gênaient

Maman venait me réconforter

Papa chantant

Il m'a appris LA COMPLAINTE DU MAQUREAU

Un jour, un concert était donné

Un lieu où le monde pouvait venir

Il y avait LE PIANO SUR LA PLAGE,

Là, dans la foule,

J'AI PERDU MA VESTE

Heureusement, les poches étaient vides

La lune brillait

Beaucoup dansait

Avec les reflets

Une impression de VALSE JAUNE se dessinait

Un beau jour,

Mes parents m'annoncent

Maintenant, tu es grande

Tu as trouvé l'élu de ton coeur

VA VIVRE TA VIE

Je suis partie de la maison

Notre désir n'a pas été comblé

Nous n'avons pas eu d'enfants

Et, jamais je n'ai pu les endormir

Avec  la comptine COMME UN GENTIL COQUELICOT

 

Pour répondre à l'atelier d'écrture de Skriban http://skribanworkshop.wordpress.com/2013/05/12/la-vie-en-marcel/

 Les beaux jours sont arrivés,

Le soleil brille,

Les oiseaux chantent,

Les fleurs s'épanouissent

De suite, en tête,

Une idée de voyage.

J'aimerais me trouver sur une île

Assise sur la plage

Je verrais un ballet de dauphins

Ils m'inviteraient  à les rejoindre

Sur leur aileron, je m'accrocherais

Je pourrais me baigner dans une eau claire

J'y verrais les fonds marins et ses richesses

De petits poissons me chatouilleraient les pieds

Fatiguée, je me reposerai sur le sable fin

A l'ombre d'un cocotier

J'admirerais le paysage

Les aras me raconteraient leur bonheur

Les oiseaux de paradis me salueraient

Un enchantement, ce lieu !

Le passé ne me hanterait plus,

Je savourerais le temps présent

Hélas tout cela n'est qu'une utopie

Je ne peux m'offrir un tel voyage.

En juillet, je quitterai cette ville,

Le bruit, la pollution

Un appartement certes aimé

Mais où personne ne respecte l'autre

Nous retrouverons la Savoie

Nous serons bien accueillis

Nous sommes un peu comme de la famille

Nous verrons nos belles montagnes

Nous ferons de belles promenades

Sur un banc, près de la cascade

Nous serons au calme

Nous nous ressourcerons

Et, nous n'oublierons pas un certain treize juillet

Où nous nous sommes rencontrés

Et où depuis ce jour,

Nous vivons un amour véritable

 

 

Sur le chemin,

J'ai trouvé une clef

Elle est bien petite,

Elle scintille

Mais que peut-elle ouvrir ?

Un coffre-fort ?

Je ne le pense pas !

Je la regarde,

Elle brille encore plus fort

Une petite voix se fait entendre

Mais je suis seule

C'est donc la clef.

" Je suis la clef de ton coeur

J'ouvre ton intérieur,

Je connais tes pensées

Si tu me tournes dans un sens

Je fermerai ton passé

Je ne veux plus te voir souffrir

Les douleurs physiques,

Je ne les efface pas

Je n'ai pas ce pouvoir hélas

Par contre, si tu m'aides

Je gommerai tes mauvais souvenirs

Je punirai ceux qui t'ont fait du mal

Ceux qui se disaient être amis avec toi

Te faire oublier

Ceux qui sont partis pour le long voyage

N'est pas de mon ressort non plus

C'est à toi de travailler la-dessus

A toi de faire cicatriser les plaies

Même après autant d'années

Je sais qu'elles saignent toujours

Si tu la tournes dans l'autre sens,

Je suis là aussi

Pour t'aider à retrouver la sérénité

Pour veiller à ce que la paix soit en toi

Je ne souhaite plus porter ta croix

Je veux t'entendre rire et chanter

J'espère que tu sois de l'autre côté du miroir

Là où tu trouves des êtres porteurs de bonheur

Des personnes pour t'aider à partager

Des hommes, des femmes pour t'aider à être heureuse

Des êtres t'acceptant telle que tu es

Certes avec tes défauts et tes qualités

Mon voeu est que tu marches de longues routes

Pour retrouver toutes les fleurs du printemps

Des oiseaux gazouillant et semant la paix

Je veux te voir comme un rayon de soleil "

Merci, Madame la clef !

 

Ce texte pour répondre au défi de http://www.sirene.name/