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Les valises sont pleines,
La voiture révisée,
L'heure du départ a sonné
Nous embarquons sous le soleil
Sur la route, les nuages apparaîssent
La pluie commence à tomber
De kilomètres en kilomètres, elle s'entisifie
Nous sommes proches de l'arrivée
Un ralentissement sur la route
Nous freinons
La chaussée est glissante
Hélas, nous percutons une ambulance
Nous sortons de notre habitacle
Et là, nous découvrons la catastrophe
Notre automobile a rendu l'âme
Nous sommes désemparés
Aidés d'un taxi,
Nous arrivons à destination
La patronne de l'hôtel s'inquiétait
Elle dont son fils est parti pour l'autre monde le mois précédent
Elle nous réconforte
Dans notre malheur, nous ne sommes pas blessés
Chaque jour, nous empruntons la navette gratuite
Les chauffeurs, deux frères nous encouragent
Le personnel de la cure est aux petits soins pour nous
Cette année, pas de promenades dans nos chères montagnes
Nous sommes contraints à rester sur place
Nous marchons péniblement sous une chaleur étouffante,
Le soir, l'orage éclate
Nous prenons le temps d'admirer les fleurs
Nous les voyons d'abord en boutons
Peu à peu, elles éclosent
L'hiver les a fait souffrir
Nous causons avec les habitants du village
Nous nous intéressons à leur jardin
Des nains ont été dérobés
Mais où allons-nous ?
Avec un tel évènement
C'est là où nous reconnaissons les amis
Ils viennent à notre aide
Ils échangent quelques mots
Ils nous rassurent
Certains ont vu la voiture
Ils se demandent comment nous en sommes sortis sans rien
Nous sommes au repos forcé
Le chien lui tremblait comme une feuille
Comprenant sans doute la situation
Il a été d'une sagesse exemplaire
Il ne toussait même plus
Une preuve, l'air est pur dans cette région
Nos villes sont vraiment polluées
Les trois semaines terminées
Il faut rentrer au bercail
Une voiture de location nous a été prêtée
Pour ça, notre assurance, nous pouvons la remercier
Je ne vous dis pas la tension présente dans ce véhicule
Mon mari avait les mains crispées au volant
J'ai vu toute la route défilée
Mes yeux sont restés grand ouverts pas comme à l'habitude
Le soleil était de plomb
Ouf, Marseille se montre
Nous arrivons sains et saufs
Et depuis ce temps
Nous marchons pour tout
Les sacs nous allongent les bras
Nous attendons la bonne occasion
C'est là où nous voyons où sans voiture
C'est dur de vivre
Nous remercions aussi
Notre Dame de la Garde
De nous avoir épargnés
Nous avons encore à faire sur cette terre.
140 commentaires -
Je vois que vous avez tous écrit beaucoup vu le nombre de messages que j'ai,
Je ne pourraipas laisser un commentaire sur chacun mais je vais les regarder tous c'est promis
Dès que je me sentirai en état, je ne manquerai pas de publier un nouveau texte où vous connaitrez mes mésaventures de vacances.
A bientôt
109 commentaires
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