• Myriam

     

     

     

     

     

    Melons, pastèques sont sur les étals,

    Y sont aussi les tomates, les poivrons et autres,

    Ramasseurs, cueilleurs en plein travail,

    Inciter les gens à consommer de la fraîcheur,

    Arrivée de tout cela ravit le primeur,

     

    Manger, déguster fruits et légumes, une bonne recommandation pour la santé.


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  • L'orage

     

     

     

     

     

    L'orage

     

     

     

     

     

     

     

     

    Il fait chaud,

    La discussion devient houleuse.

    Chacun veut avoir raison.

    Ces hommes discutent de politique,

    Un se tait,

    Enfin, il réagit.

    Il amène son idée.

    Elle tient plus sur la religion.

    Il veut calmer le jeu.

    Il explique par de gentils mots :

    « Si vous faites ceci,

    Il en sortira un résultat,

    Vous connaissez comme moi les paraboles ».

    Que n’avait-il pas là dit ?

    « Toi et tes histoires de curé,

    Tais-toi donc,

    Tu sais très bien,

    L’eau n’a jamais pu être changée en vin,

    Les pains n’ont jamais pu nourrir autant d’hommes,

    Si quelqu’un meurt,

    Il ne peut revenir sur terre,

    Nous n’avons jamais vu cela,

    Nous, c’est du concret dont nous avons besoin ».

    Il reprend la parole :

    « Vous êtes là quatre, cinq autour de cette table,

    Vous n’arrivez même pas à vous mettre d’accord,

    Comment voulez-vous pouvoir agir,

    Une usine est concernée ?

    Tentez d’abord une entente entre vous,

    Puis élargissez votre idée à tout le personnel,

    Là peut-être il y aura quelque chose de positif. »

    Ces hommes ne l’entendent pas ainsi,

    L’un se lève et part,

    C’est peut-être le plus sage de l’équipe,

    Les autres haussent le ton.

    Ce brave monsieur voulant concilier tout cela se tait.

    Il se fait insulter,

    Les hommes crient de plus en plus fort,

    Les yeux brillent comme des éclairs,

    L’orage éclate,

    C’est tout juste s’ils n’en n’arrivent pas aux mains.

    Un claque son poing sur la table,

    Les verres tombent et se brisent.

    La foudre vient de frapper.

    Ce brave monsieur intervient de nouveau.

    « Mais calmez-vous !

    Pourquoi s’énerver ainsi ?

    Vous voyez le résultat ?

    Et bien maintenant,

    En ma présence, ne parlez-plus de politique

    Je ne vous bassine pas avec ma religion ou mon travail ?

    Si ce sujet est encore entamé en ma présence,

    C’est certain, je pars.

    Parlez de toutes ces choses amènent bien des tracas,

    Chacun campe sur ses positions.

    La goutte d’eau a fait déborder le vase,

    L’orage a éclaté

    Et vous n’êtes pas plus avancés.

    Peut-être vous allez vous retrouver seuls

    Ou vous perdrez des amis,

    Et moi en premier.

    Nous formons une bonne équipe,

    Notre association fonctionne bien,

    Nous rendons des gens heureux

    Alors continuons comme cela.

    Maintenant serrons-nous la main,

    Prenons le verre de l’amitié,

    Nous avons mis les choses au clair,

    L’orage n’a pas été trop violent,

    Il n’y a pas eu trop de dégâts cette fois,

    Oublions tout cela

    Repartons sur un bon pied sur le droit chemin. »

     

     

     

     


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  • Baudouin

     

     

     

     

     

    Beauté de vivre si nous ne pensons pas trop,

    Espoir devient notre force,

    Attente vient troubler notre paix,

    Un message n’arrive pas, une nouvelle nous trouble,

    Difficile de positiver durant ce temps,

    Oublier les maux,

    Un gros effort à réaliser,

    Internet peut devenir ennemi

     

    Ne pas tout prendre au pied de la lettre, plus malade nous nous croyons.


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  • Bonne fête

     

     

     

     

     

    Je suis au Sud,

    Le soleil brille dans le ciel,

    Tu es au Nord,

    Pour toi, c’est la pluie.

    Des kilomètres nous séparent.

    J’ai pu te souhaiter « bonne fête ».

    Bienheureux, l’inventeur du téléphone.

    Souvent, je t’appelle,

    Parfois, pour rien,

    Si, pour entendre la voix,

    Aussi quand nous avons un problème,

    Quand nous nous posons une question,

    Tu restes à mon écoute,

    Tu ne peux rien faire,

    Ton parler me rassure,

    Tu me conseilles aussi.

    Ah, si nous avions des ailes,

    Tout serait plus facile.

    La route est longue,

    Le porte-monnaie nous cause bien des soucis.

    Nous pouvons tout de même compter sur toi.

    Nous car tu as accepté mon mari sans problème,

    C’est toi-même, tu as dit :

    « Vas à Marseille,

    Plus rien ne te retient ici,

    Tu te retrouves seule avec moi,

    Nos soit- disant amis nous ont abandonnées.

    Papa ne voyait vraiment pas clair,

    Ils se sont moqués de lui et de toi jusqu’au bout.

    Je vois mal ton ami ici sous le mauvais temps. »

    Le départ n’a pas été chose facile.

    Aujourd’hui, tout de même,

    Nous coulons des jours heureux.

    Il me manque quelque chose aussi,

    La chance ne nous a pas souri,

    L’enfant attendu n’est jamais venu.

    Pourtant, je les aime ces petits.

    Je me souviens avoir élevé mes neveux,

    Les parents travaillaient,

    En plus, ils faisaient les postes,

    Ils étaient souvent chez nous.

    Ils en sont d’ailleurs très reconnaissants.

    Seuls, nous ne pouvions rester.

    Un chien est venu chez nous.

    C’était lui, le bébé de la maison.

    Il est resté treize ans avec nous.

    Il est parti pour le paradis des chiens.

    Quel déchirement !

    Quelques mois se sont écoulés,

    Notre sujet de conversation : Snoopy.

    Fin février, il fallait combler ce vide.

    Flitox est entré dans notre logis

    Il est encore jeune

    Il accumule quelques bêtises.

    Nous avons fait deux heureux,

    Ils viennent tous deux de la société protectrice des animaux

    Et, nous avons retrouvé notre sourire.

    Il faut l’éduquer comme un enfant,

    Il veut des caresses, jouer,

    Il a besoin de sortir,

    Il nous fait marcher,

    Un bien pour notre santé,

    Une saine occupation.

    Le seul problème,

    Pourquoi les chiens ne parlent pas ?

    Et en ce jour de la fête des mères,

    Notre cœur est tourné vers nos mamans respectives,

    Bonne fête

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous n’oublions pas Marie,

    La maman de Jésus.

    Une vie bien dure,

    Elle a menée avec Lui.

    Aujourd’hui, c’est notre Mère à tous,

    Elle voit chacun de nos gestes,

    Elle nous encourage,

    Nous lui chantons :

    « Réjouis-toi Marie, tout aimée de Dieu,

    Réjouis-toi Marie, Mère de Dieu,

     

    Mère comblée entre toutes les femmes. »


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  • Gül

     

     

     

     

     

     

    Garde dans ton cœur éclairé par la lumière divine,

    Un sourire afin de l’offrir à celui te regardant passer,

     

    Libre à lui de te répondre, mais tu auras fait une bonne action, un pas vers l’amitié peut-être


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  • Des amis d'enfance

     

     

     

     

    Chaque année, nous nous rendions en Loire Atlantique,

    Nous passions par la Mayenne.

    Un beau jour, papa retrouve un petit village.

    Il nous raconte :

    « C’est là où pendant la guerre nous nous sommes réfugiés ».

    Il prend une route,

    Il s’arrête devant une maison,

    Pour lui rien n’a changé.

    C’est comme si c’était hier.

    Il pénètre dans la cour,

    Il nous invite à le suivre.

    Et, là, un petit bout de femme est présente.

    Tous les deux se reconnaissent de suite.

    C’est la joie !

    L’étonnement aussi !

    La dame lui dit :

    « C’est bien toi Jean »

    « Mais oui, c’est moi »

    Elle n’en croit pas ses yeux.

    « C’est mon Jean, il va être heureux ».

    Elle avait un fil appelé Jean aussi.

    Mon père lui demande :

    « Où est la tortue ? 

    Elle est toujours vivante ? »

    « Mais oui, je viens juste de lui donner sa salade ! »

    Elle veut de suite nous emmener chez son garçon.

    Nous la suivons,

    Jean est rentré du travail,

    Il est ardoisier.

    « Mais c’est pas vrai,

    C’est toi Jean ?

    Comme cela me fait plaisir. »

    Et les voilà partis dans leurs souvenirs d’enfance.

    Ces gens sont maintenant devenus nos amis.

    Hélas, les deux Jean ne sont plus là,

    Ils sont partis encore bien jeunes pour le long voyage.

    La maman n’est plus de ce monde non plus,

    Mais là l’âge était déjà bien avancé.

    Nous avons passé de bons séjours chez eux,

    Nous étions toujours très bien accueillis,

    Il fallait passer au moins une nuit dans leur habitation.

    Sa femme nous recevait comme des rois,

    Les enfants plus vieux que nous nous faisaient visiter la région.

    Un souvenir marquant pour moi,

    Reconnaître sans hésitation la bonne maison du premier coup.

    Même dans les périodes difficiles,

    Il peut y avoir de bons moments,

    Des amitiés sincères se sont créées.

    Et bien des années plus tard,

    Ils se sont retrouvés,

    Comme si jamais ils ne s’étaient quittés.

    Certes ce n’est pas ma rencontre,

    Mais ces personnes sont devenues des amis pour moi aussi.

    Des gens ayant marqué mon enfance.

    Quand je vois cette bourgade  à la télévision,

    Elle est connue pour ses carrières d’ardoises,

    Les hommes travaillant ce matériel parfois en œuvre d’art,

    J’éprouve toujours un pincement au cœur,

    Je revois ces bras tendus l’un vers l’autre,

    Ces deux Jean s’embrassant,

    Cet accueil chaleureux

    Sans oublier cette bonne vieille tortue.

    Des amis d'enfance

     

     


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  • Mathurin

     

     

     

     

     

     

    Matinal l’oiseau,

    Arrivée du soleil,

    Tombe la brume,

    Heureux présage,

    Un coq chante,

    Réveil sonne,

    Invitation à se lever

    Nouvelle journée commence avec son lot d’événements.

     

     

     


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  • La porte

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Devant moi, une lourde porte,

    Sa peinture est écaillée,

    Pourtant une force agit sur moi,

    Celle de la pousser.

    Personne autour de moi,

    Je prends le risque,

    Elle grince mais ne résiste pas.

    J’entre et délicatement je la tire.

    Face à moi, un paysage verdoyant,

    Des fleurs me saluent,

    Doucement, j’avance,

    Un petit ruisseau coule,

    L’eau y est claire et fraîche,

    Quelques bêtes savourent l’herbe du pré.

    Je continue ma marche,

    Un village se profile,

    Les maisons sont toutes différentes,

    Tout est propre,

    Pas un cri ne vient troubler la paix de cette cité.

    Pourtant cet hameau est habité,

    Du linge sèche sur les cordes.

    J’arrive sur la place.

    Tout le monde est rassemblé autour d’une grande table.

    Une personne s’empresse de me faire une place.

    « N’ayez pas peur, Madame,

    Vous êtes la bienvenue,

    Vous avez osé franchir le seuil de la paix.

    Ici, tout le monde se connaît,

    Ici, chacun s’entraide,

    Ici, personne ne rit de son voisin,

    Ici, nous nous respectons les uns et les autres,

    Ici, souvent nous faisons la fête,

    Ici, nous célébrons tous les évènements,

    Ici, la solitude n’existe pas,

    Ici, tous les jours les oiseaux chantent,

    Ici, les enfants viennent en aide aux anciens,

    Ici, les plus vieux racontent leur vie d’antan,

    Ici, nous ne rechignons pas face au travail,

    Ici, nous n’avons pas l’œil collé à notre montre,

    Ici, nous prenons le temps de vivre.

    Je sais chez vous,

    Tout le monde court, se bouscule,

    Personne ne s’occupe de l’autre,

    Personne ne sourit,

    Les gens ne se gênent pas à faire du tintamarre,

    Les gens souillent le sol,

    Ca crie tout le temps,

    Ca manifeste pour un rien.

    Chez nous,

    Nous avons appris la dignité,

    Nous savons nous contentons de nos biens,

    Nous n’envions pas l’autre.

    Chez nous, les riches et les pauvres existent aussi.

    Nous savons cohabiter les uns avec les autres,

    Nous savons partager.

    Voyez là, c’est l’église,

    Elle est ouverte tout le temps et à tous.

    Chacun peut y pratiquer sa religion,

    Un jour, les catholiques,

    Un autre, les protestants,

    Le lendemain pour les musulmans.

    Nous suivons les coutumes de chacun.

    Nous marchons main dans la main,

    Nous avons bâti le monde meilleur dans ce paysage idyllique.

    La colombe de la paix peut voler vers d’autres horizons.

    Nous avons compris le grand message de l’amour »

    Je restais bouche bée devant ces paroles,

    Je n’osais plus bouger,

    Je n’avais plus envie de quitter cette population.

    Pourtant, ma vie était de l’autre côté de la porte.

    En peu de temps, j’avais compris le bonheur.

     

    Le bonheur d’être ensemble et unis pour le meilleur et le pire.


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  • Rien ne te rebute,

    Ouverte à tout,

    Xylophone, tu veux apprendre,

    Amoureuse de la musique,

    Nature enchanteresse,

    Extasiée quand tu entends le chant des oiseaux.

     

     Roxane


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  •    Pavel

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      Paix est signée,

    Anniversaire du huit mai quarante cinq

    Victorieux sont les hommes mais harassés par tant d’horreurs

    Eglises sonnent des Alléluias

    Libre est le pays.

                                                                               

     

     


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