Il aurait pu prendre Sarah ou Déborah,

Il a préféré Marie, Joseph.

C’est sa fête le 19 mars.

Un moment important de l’histoire aussi,

La fin de la guerre d’Algérie en 1962.

Beaucoup d’hommes en sont revenus malades à vie.

Les anciens d’AFN rendent hommage,

Le monument sera de nouveau fleuri.

Dans le nord,

Les jardiniers sont aux cent coups,

Ils ont préparé la terre,

Ils scrutent le ciel,

Ils espèrent ne pas voir la pluie arrivée,

Il leur faut planter le « courtillet »

Ceux sont les petites salades,

Les herbes aromatiques à semer pour agrémenter les plats,

Egalement tous les petits légumes.

C’est la coutume,

Ils tiennent à la respecter.

Les femmes sont heureuses,

Elles n’auront pas ce jour leur mari dans les jambes,

Elles iront les voir au jardin,

Elles les encourageront,

Elles leur soumettront aussi de mettre quelques fleurs,

Un jardin coloré, c’est tout de même plus joli !

Tous se réjouissent déjà de leur récolte,

Chaque jour, ils vont surveiller si cela pousse,

Ils enlèvent soigneusement les brins d’herbe,

Ils démarient les radis, carottes et autres.

Le 19  mars, c’est aussi la veille du printemps.

Comme il est attendu après l’hiver,

La saison semblant la plus longue à passer.

Déjà, quelques bourgeons se montrent,

Les arbres fruitiers fleurissent,

Crocus, perce-neige, tulipes, violettes, primevères parsèment les prés.

Le soleil est plus haut dans le ciel,

Il commence à chauffer plus fort,

L’heure d’été approche,

Elle va encore nous désorienter,

Enfin, il faut s’habituer.

L’hirondelle prépare sa venue,

Les petits oiseaux s’accouplent,

Leur chant se fait entendre.

Nous avons le moral en hausse,

Nous avons envie de promenades,

Nous voulons sentir le bon parfum de cette végétation,

La vie renaît,

Les cœurs sont joyeux,

Bientôt, nous fêterons Pâques.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cahier intime ouvert,

Rêves du bonheur s’inscrivent,

Y-a-t-il une émotion particulière ?

Secret doit rester !

Taire ses pensées négatives et oublier,

Agrandir son champ de vision,

Laisser les mots courir pour se ressourcer et s’affirmer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Envie de reprendre un chien,

Nouveau venu dans la maison,

Gourmand il est,

Un paquet de nerfs,

Encore un bébé de huit mois,

Ravage ses jouets et quelques plantes,

Rescapé de la SPA,

Amour il nous donne,

Nouveau nom il a fallu lui trouver, c’est Flitox,

Déjà bien adopté de part et d’autre.

Toute une nuit pour dormir,

Toute une nuit pour se remettre en forme,

Toute une nuit pour oublier ses douleurs,

Toute une nuit pour songer à un monde meilleur,

Toute une nuit pour rêver,

Toute une nuit pour s’évader vers d’autres horizons,

Toute une nuit pour remettre de l’ordre dans ses idées,

Toute une nuit pour faire le point sur la journée écoulée,

Toute une nuit pour revoir défiler l’actualité du jour,

Toute une nuit pour penser à soi,

Toute une nuit pour se complimenter,

Toute une nuit pour sentir les beaux jours arriver,

Toute une nuit pour programmer le lendemain,

Toute une nuit pour se souvenir de nos chers disparus,

Toute une nuit pour prier,

Toute une nuit pour se remettre en cause,

Toute une nuit pour faire silence,

Toute une nuit pour admirer le ciel étoilé,

Toute une nuit pour regarder Dame Lune.

Aussi,

Toute une nuit à ne pouvoir fermer l’œil,

Toute une nuit à broyer du noir,

Toute une nuit à se questionner,

Toute une nuit à ne pas envisager la vie en rose,

Toute une nuit à ruminer les pensées négatives,

Toute une nuit à douter d’un Dieu bon et confiant,

Toute une nuit à se sentir abandonné,

Toute une nuit à voir tous ces conflits, guerres et attentats,

Toute une nuit à culpabiliser sur les malheureux sans toit, ni repas,

Toute une nuit à réentendre des paroles blessantes,

Toute une nuit à revoir des gens se moquer de nous,

Toute une nuit à cauchemarder.

Une nuit c’est long comme c’est court,

Une nuit fait le mal comme le bien,

Une nuit peut-nous démolir comme elle remet en forme,

Une nuit pour sourire à la vie future,

Une nuit pour le repos de l’âme,

Une nuit pour rentrer dans la grande maison de l’amour.

 

Pour le défi de : http://www.agoaye.com/53-billets-en-2015-les-themes-du-mois-de-mars/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fatigue de l’hiver,

Longue est cette saison.

Arrivée du printemps approche,

Mars n’oublie pas ses giboulées,

Ici et là, les perce-neige sortent de terre,

Nids en construction,

Envie de promenade nous titille.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le GOELAND passe devant les maisons,

Il est en quête de nourriture.

Il se pose,

Il ramasse un bout de GATEAU.

C’est un enfant avec un CULOT monstre,

Il ne l’aimait pas,

Il l’a jeté sur le sol,

Pourtant tant d’autres ont faim.

Face à sa mère,

Il fait l’HYPOCRITE.

Il lui répond :

« Je ne l’ai pas fait exprès

Il est tombé. »

Pendant ce temps,

Je regarde autour de moi.

Je suis plongée dans mes rêves,

Où suis-je en train de MEDITER ?

Le HASARD a-t-il bien fait les choses ou pas ?

Je vois cette scène.

Je me pose la QUESTION :

Cet enfant sera-t-il puni ?

Nos minots n’ont plus la même éducation.

Mon OBJECTIF n’est pas de juger,

Je n’ai pas eu le bonheur d’être mère.

Je prends la sage DECISION cet évènement.

Je me plonge dans la vision du paysage.

Je me dis :

Si j’étais peintre

J’aurai beaucoup d’INSPIRATION.

Je TROUVERAI facilement un tableau à réaliser.

La nature nous offre tant de belles choses.

Puis un bruit se fait entendre.

Je m’approche,

J’assiste à une BATAILLE d’oiseaux.

Une plume TOURBILLONNAIT,

Ils voulaient tous se l’approprier.

Le printemps approche,

Déjà, ils commencent à faire leur nid.

Ensuite, je regarde ma montre,

J’ai la SURPRISE de voir l’heure déjà bien tardive.

Il est temps de rentrer.

Je veux courir, mais je ne le peux.

Je n’ai plus la SOUPLESSE de mes vingt ans.

J’accélère tout de même le pas.

Arrivée chez moi,

C’est INATTENDU,

Le feu dans la cheminée est allumé,

Les TISONS crépitent.

Je vois mon amie.

Un TURBAN retient sa longue chevelure blonde,

Elle m’offre un joli bouquet,

Je suis ravie,

Je n’oublie pas de dire MERCI.

Maintenant se pose la REFLEXION,

Que vais-je faire à manger ?

Je n’avais pas vraiment prévu cette venue.

Je suis heureuse tout de même,

Nous allons passé une bonne soirée.

Voyager n’est pas forcément partir !

Le voyage c’est tout une vie !

L’enfant naît,

Il entre dans le monde,

Petit à petit, il découvre.

Il grandit.

Ses parents l’envoient à l’école,

Il apprend notre histoire.

Les parents enseignent également les bonnes manières,

Ils lui donnent leur religion,

Ils le guident dans leurs idées politiques.

 

Adolescent, il voit autre chose,

Il lui faut tracer son parcours de futur adulte,

Des conseils lui seront nécessaires,

Il voudra tout tenter.

Il sera sans doute influencer par des bandes,

Des bandes aux mœurs pas toujours très favorables.

Il commencera à connaître des échecs,

Il ne pensera pas comme papa et maman.

Ce sera le temps des premières amours.

Il aura des chagrins,

Il trouvera sans doute l’élu de son cœur.

 

Ils décideront de vivre ensemble,

A leur tour, ils formeront une famille.

Ils devront éduquer leurs enfants,

Ils prendront peut-être modèles sur leurs parents,

Ils choisiront ou bien de les élever autrement.

 

Ils deviendront des vieilles personnes,

Ils seront peut-être encore indépendants,

La maladie viendra peut-être les frapper,

La mort surviendra pour séparer  ce couple.

 

Certes, durant notre séjour sur cette terre,

Nous avons tous des envies de partir,

Nous rêvons à d’autres horizons,

Nous tenterons de réaliser cela,

Nous prendrons des vacances.

 

Nous aurons des souhaits,

Nous essaierons de les combler,

Nous ne pourrons pas tout avoir,

L’argent ne nous le permettra pas.

Nous nous dirons bienheureux

Si nous possédons le nécessaire,

Si nous pouvons nous faire des plaisirs.

Nous plaindrons les pauvres,

Nous tenterons de les aider,

Nous n’hésiterons pas à leur sourire,

Un sourire, un remontant pour le moral.

 

Sur cette planète,

Nous connaîtrons les réussites,

Nous les fêterons.

Nous subirons des échecs.

Certains s’en relèveront,

D’autres auront besoin d’aide,

Leur vie sera peut-être anéantie.

Il y aura des épreuves,

Les routes seront bien sinueuses,

Nous tenterons de nous rattacher à quelqu’un,

Nous aurons la foi en quelque chose pour nous soutenir.

Nous voudrons baisser les bras,

Bien vite, nous nous rendrons compte que la vie continue.

Il faudra s’accrocher,

Il ne sera pas souhaitable de nous laisser distancer.

 

Tout cela n’est-il pas notre vision de tous les jours ?

Tout cela n’est-il pas notre force ?

Tour cela n’est-il pas aussi parfois nos lâchetés ?

Tout cela n’est-il pas notre combat ?

Tout cela n’est-il pas des découvertes ?

Tout cela n’est-il pas aussi des choses à jeter ?

Tout cela n’est-il pas des souvenirs à garder ?

Tout cela n’est-il pas un long parcours ?

En fait, tout cela est bien le grand voyage de la vie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Amour quand tu nous tiens,

Dire et le chanter un plaisir,

Encore et toujours, tu dois être,

Moment de tempête vite oublié,

Abandon des armes,

Rêve d’un monde de paix

 

 

 

 

 

 

 

 

Résister dans une vie,

Il le faut,

La vie ne nous fait pas toujours de cadeaux,

Pourtant nous devons tout accepter.

RESISTER AUX MOQUERIES,

Nous avons une différence physique,

Dès l’enfance nous sommes pris à partie.

RESISTER A NOS IDEES,

Nous ne pensons pas tous la même chose sur la religion, la politique,

Certains rient de nos croyances.

RESISTER DANS LES ASSOCIATIONS,

Des réflexions désagréables nous sont faites,

Nous partons pour ne pas déclencher des disputes.

RESISTER A NOS ENVIES,

Le progrès avance,

Le porte-monnaie ne nous le permet pas.

RESISTER FACE A LA DOULEUR,

Nous n’avons pas toujours une santé de fer,

Nous ne voulons pas forcément le montrer.

RESISTER A DE BONS PETITS PLATS,

Nous prenons facilement du poids,

Nous nous contentons de saliver.

RESISTER AU SOMMEIL,

Nous écoutons un discours lassant,

La politesse est de suivre tout de même.

RESISTER FACE A LA METEO,

Le temps est mauvais,

Nous devons tout de même affronter les éléments.

RESISTER A LA PEUR,

Des actions nous bloquent,

Il nous faut tout de même continuer notre route.

RESISTER FACE A  LA MORT,

Un être cher nous quitte,

La vie continue de tourner,

RESISTER AUX DEBOIRES DE NOS ASPIRATIONS,

Nous pensions fonder une famille avec au moins un enfant,

Notre corps ne l’accepte pas forcément.

RESISTER A PRATIQUER UN SPORT,

Nous aurions voulu pouvoir faire,

Notre handicap nous rappelle à l’ordre.

RESISTER A QUITTER UNE REGION,

D’autres horizons nous auraient été plus favorables,

Nous ne pouvons pas couper tous les liens.

RESISTER A AVOIR UN JOLI PAVILLON,

Nous ne serions pas gêner par les voisins,

Le coût du marché est trop onéreux.

RESISTER A DIRE DES VERITES,

Des faits se passent,

Nous ne voulons pas blesser les autres.

RESISTER DE PLEURER,

Les larmes ne viennent pas,

Nous ne pouvons nous soulager.

RESISTER A DES CHEMINS SINUEUX,

Le cap est difficile à franchir,

Nous devons tout de même avancer.

Et un beau jour, nous craquons,

Là, il est trop tard,

Le mal est présent,

Il nous faut consulter,

Le besoin de parler se fait sentir,

Le besoin d’être entouré grandit,

Résister n’est pas vivre en égoïste,

C’est préserver l’entourage,

Résister une force en nous,

Résister c’est aussi vouloir du bien pour autrui.

Sans cesse résister,

Ce n’est pas chose facile

C’est un dur combat à mener,

C’est se forger un monde meilleur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Timidement le soleil se montre,

Ouverture de la fenêtre,

Une bouffée d’air entre dans la maison,

Sentir les mimosas,

Sortir, l’envie se fait sentir,

Invitation à garder encore une petite laine,

Nature change,

Envolée d’oiseaux, déjà ils cherchent à s’accoupler.